jeudi 27 septembre 2007

Nouvelle dérive du marché de l'art



La jeune femme qui avait embrassé une toile de Twombly jugée le 9 octobre



La jeune femme qui avait embrassé avec ses lèvres maquillées une toile du peintre américain Cy Twombly exposée à Avignon, sera jugée par letribunal correctionnel de cette ville le 9 octobre pour "dégradationd'oeuvre d'art", a-t-on appris auprès de son avocat et du parquet.

La jeune femme, Rindy Sam, 30 ans, qui réside à Martigues(Bouches-du-Rhône) devait comparaître jeudi lors d'une audience dereconnaissance de culpabilité. Mais comme "elle ne plaide pas coupable de dégradation d'oeuvre d'art, l'affaire a été renvoyée devant le tribunal correctionnel pour le 9 octobre", a déclaré à l'AFP sonavocat, Me Jean-Michel Ambrosiano.



Rindy Sam avait embrassé fin juillet une toile sans titre de Cy Twombly d'une blancheur immaculée qui faitpartie d'un triptyque évalué à deux millions d'euros par la CollectionLambert, organisatrice d'une exposition intitulée "Blooming" consacréeà l'artiste américain du 10 juillet au 30 septembre.

"J'assume mon acte. Cette toile blanche m'a inspirée. On me dit que c'est interdit de faire des choses pareilles, mais c'était totalement spontané", avait déclaré Rindy Sam à l'AFP.

Elle conteste avoir commis une dégradation d'oeuvre d'art.

Le directeur de la CollectionLambert et commissaire de l'exposition d'Avignon, Eric Mézil, avait dénoncé un "viol" de l'oeuvre d'art.

"Elle parle d'amour, mais c'est un viol, il faut qu'elle comprenne ce qu'est la propriété intellectuelle d'un artiste", avait-il déclaré.

La toile endommagée sera restaurée une fois les expertises achevées.

M. Mézil a précisé que plusieurs laboratoires de cosmétiques avaient donné à la collectionLambert les composants chimiques - habituellement secrets - de leurs rouges à lèvres afin de nettoyer le tableau. Il a également reçu une proposition d'un laboratoire de la Nasa pour le restaurer.Cy Twombly, artiste de renommée internationale, vit en Italie depuis 50 ans.

lundi 24 septembre 2007

Au soleil

Je suis allée rechercher celle que j'avais confiée à la cuisson durant mes vacances.
Je l'ai retrouvée cuite, avec son teint de vacancière bronzée malgré le chapeau de paille et son petit air serein et satisfait de se prélasser au soleil.

dimanche 23 septembre 2007

Dimanche d'expo



Aujourd'hui, il y a eu du monde pour visiter l'expo. La promenade dominicale.
Demain, je m'accorde un repos, je suis épuisée.J'ai déjà fait 4 fois l'aller-retour depuis jeudi, soit 800km.
Demain, paresse au fond du lit, lecture au soleil, soirée télévision...

samedi 22 septembre 2007

Exposition






Vendredi était le jour du vernissage. Les sempiternels discours et cirages de pompes, enfin!

L'occasion de retrouver des amis, des artistes connus les années précédentes, des artistes de tous pays et de tous horizons.

J'ai profité des discours interminables pour visiter tranquillement l'expo, après, ce ne sera plus possible. Il faudra rester au stand à part une petite éclipse de temps en temps pour saluer l'un ou l'autre ou boire une bière à la cafétéria.

Aujourd'hui, journée calme, trop calme.

Le temps nous joue des tours. Après nous avoir servi un été pluvieux, froid, exécrable, voici qu'il nous fait ces premiers jours d'automne chauds et ensoleillés. C'est pas vicieux ça?

En tout cas pour les artistes exposant, c'est mauvais.

Le public n'a guère envie de venir s'enfermer dans un salon d'art alors qu'il y a ENFIN le soleil, superbe sur les arbres aux couleurs d'automne.

Dur, dur la vie d'artiste!

vendredi 21 septembre 2007

Montage de l'exposition

Ce matin, gros énervement en chargeant les peintures et sculptures dans le coffre de la voiture...
J'avais beau essayer en long, en large et en diagonale, rien à faire, ça ne rentrait pas!
J'ai dû me résoudre à abandonner mes deux plus grandes peintures dans le garage tandis que je conduisais ses petites soeurs à Libramont.

Il faudra que j'y retourne demain plus tôt pour les accrocher avant le vernissage.

Stand en cours de préparation

mercredi 19 septembre 2007

Bonjour à tous

Merci à ceux d'entre vous qui ont continué à visiter mon blog pendant les vacances, je n'ai pas eu le temps de répondre mais votre fidélité m'a fait plaisir.

Je reprends maintenant le collier et me prépare à aller monter mon stand, demain, pour l'exposition.

J'y rencontrerai peut-être certain d'entre vous.

Rentrée sous la pluie

C'est dur de reprendre la vie quotidienne quand le ciel est gris, pluvieux et qu'il fait froid.
Nostalgie...
Des paysages magnifiqueDes charmants petits villages

De la pizza au mètre

Des vendanges dans le Chianti et ses dégustations

De Florence, la plus belle des villes d'art

Des pizze que les hommes au fourneau font pour nous les femmes assises avec un verre de vin...

De l'accueil de nos hôtes et leur environnement merveilleux.

Un peu de pub, si cette carte postale vous tente:

http://membres.lycos.fr/amedeo2005/

N'hésitez pas, c'est le paradis!

samedi 15 septembre 2007

Simonetta Vespucci



Je suis enfin venue dans cette église, le chiesa Ognissanti, dernière demeure de Simonetta.



L'existence de Simonetta fut un véritable météore fugace, elle mourut de phtisie, le 26 avril 1476, à l'âge de 23 ans.

Sa mort fut l'occasion de réaliser combien tout le monde la respectait et la vénérait de par sa beauté mais aussi d'avoir su ne pas sombrer dans ce monde violent et calculateur dans lequel elle avait évolué. À ses obsèques, des milliers de gens suivirent sa dépouille dans les rues, et l'on pouvait y reconnaître, attention les yeux, outre Ghirlandaio et Botticelli, d'autres artistes et non des moindres comme Filippo Lippi et Léonard de Vinci, jeune apprenti de Verrocchio !

Elle est enterrée dans la chapelle funéraire des Vespucci à l’église des Ognissanti.

Ghirlandaio a décoré vers 1472 la chapelle funéraire des Vespucci dans laquelle reposent plusieurs membres de celle-ci.
On peut voir encore aujourd'hui la Vierge de la Miséricorde (sous le manteau, les donateurs).
La jeune personne à gauche de la Madonne est Amerigo Vespucci qui a donné son nom à l'Amérique.
La femme sous la main gauche de la Madonne est Simonetta Vespucci.
Le peintre Botticelli qui la prit pour modèle on ne sait combien de fois, et qui ne pu jamais, une fois rencontrée, s'empêcher de peindre la Beauté sans penser à elle mourut en 1510 et voulu être enterré dans l’église Ognissanti, près de la tombe de Simonetta.

Lui qui la représenta en Vénus nue, debout sur un coquillage, sortant de l’écume blanche de la mer, pressant ses boucles d’une main et couvrant son sein de l’autre, voguant vers la terre, comme un cadeau de la mer faite aux Florentins.


Ainsi fut-il pour Simonetta.

Le destin singulier, sans pareille, inconsciemment perçu par Laurent de Médicis, lorsque dans un magnifique sonnet, il chante qu'elle s'est transformée en une « étoile » :
O claire étoile …

Elle devenue une « étoile » qui brille encore après cinq siècles.

C'était très émouvant de visiter tous ces endroits de l'histoire. Tant de gens vont au musée des Offices la contempler dans le Printemps ou la naissance de Vénus de Botticelli sans savoir qui elle était...

Retour à Florence

L'inévitable promenade au ponte Vecchio sur l'Arno, où peintres et dessinateurs immortalisent l'endroit qui n'a vraiment pas besoin d'eux pour ca...


La pose devant Sainte Marie des Fleurs

Le café, toute une institution, un art à part entière! ( Je me suis laissée dire qu'il y a à Florence l'université du café, légende, réalité? Ici de toute facon, histoire, légendes et réalité ne font qu'un)

Le David de Michel-Ange sur la place de la Seigneurerie


jeudi 13 septembre 2007

Una giornata a Firenze





Je suis allée à Florence où j'ai visité le palais Médicis.

A présent que je suis "intime" avec Julien et Laurent de Médicis et surtout Simonetta Vespucci, c'est avec émotion que j'ai foulé les pavements de marbre et les parquets sur lesquels ils ont marché.
Là où elle s'est présentée la première fois alors qu'elle n'avait que 18 ans, sans douteimpressionnée par la magnificence du palais et la puissance des Princes florentins. L'esthétique et la beauté des lieux décorés par les plus fameux artistes...

Je suis allée dans la cathédrale Sainte Marie des Fleurs et je me suis arretée juste sous la coupole où Julien à été assassiné par les Pazzi...

Me promener à Florence prend cette année une toute autre dimension.

J'y retourne demain pour voir la chapelle funéraire des Vespucci...

mercredi 5 septembre 2007

Impruneta

La terre cuite d'Imprunetta

Une présence centenaire pour un travail antique intégré dans l'histoire séculaire de Impruneta et de sa terra cotta. La famille Mariani.


Monsieur Mariani, très gentil m'a expliqué tout le travail de la terra cotta, m'a donné de bons conseils de cuisson et m'a donné de la terre à rapporter en Belgique. Au moins 30 kg! De la terre unique, spécifique d'Impuneta.

Le four est à bois comme à l'époque romaine. On charge le four, 20M3 et puis on ferme avec un mur de briques pour la cuisson qui dure en tout 58 heures.


A la sortie du four, on plonge les pièces cuite 30' dans l'eau sinon elles deviennent friables et grace à ce procédé elles pourront supporter le gel et rester à l'extérieur.

Bonjour de Toscane

Je suis bien arrivée en Toscane et je découvre les magnifiques paysages dans les vignobles du Chianti.


C'est la période des vendanges.


La ville médiévale de San Giminiano sous la pluie qui heureusement a vite fait place au soleil.