mardi 24 août 2010

Viviès


Depuis quelques jours, Je suis mon premier lieu de vacances, à Viviès dans l'Ariège chez un ami bloggeur.
Accueil très sympathique, hôtes charmants, et belle région à découvrir au pied des Pyrénées.


Promenade jusqu'à cette petite rivière (froide!) à l'eau transparente.


Visite de l'église rupestre de Vals.
Utilisant au mieux une faille naturelle, un escalier de pierre paraît s’enfoncer dans les entrailles de la terre.Une dizaine de degrés mène jusqu’à une vieille porte qui donne dans la partie inférieure de l’église, abusivement qualifiée de crypte. Nous sommes là dans les restes de l 'édifice du X ème siècle.
Les voûtes de cette partie du bâtiment laissent apparaître de merveilleuses fresques romanes.



mardi 17 août 2010

Carnet de vacances


Dès la semaine prochaine, je reprendrai comme chaque année mon carnet de vacances.
Dessins, photos, reportages sur les pays et régions visitées et aquarelles...

La dernière

Hier au festival de théâtre de Spa, j'ai vu le dernier spectacle.
Un "One woman show" d'une comédienne,  Lorette Goosse, que je vais voir chaque année tant elle me fait rire.


VOUS VOUS TROMPEZ


Textes inédits d’auteurs belges : Dominique Breda, Patrick Chaboud, Bernard Cogniaux, Christian Dalimier, Lorette Goosse, Jean-Louis Leclercq, Marie-Paule Kumps, Layla Nabulsi, Evelyne Rambeaux, Véronique Stas, Bernard Tirtiaux

Mise en scène d’Evelyne Rambeaux
Avec Lorette Goosse
Une production des Terres Arable

Entre vérités bonnes à taire et mensonges bons à dire, Lorette Goosse épingle ces petits « couacs » qui émaillent nos quotidiens et ces faux-pas, ces dérapages incontrôlés qui, l’air de rien, rectifient nos trajectoires. De quiproquos en retournements de situation, elle se jouera des apparences… De beaux éclats de rire en perspective…


Souvent la faille est humaine, la faillite frauduleuse et la fouille aléatoire. Faisons fi de nos faiblesses ! Si l’erreur est humaine, le rire est divin.

Lorette Goosse a le plaisir de présenter à Spa son troisième seul en scène, après Oups ! en 2005 et Black & White en 2007.

samedi 14 août 2010

Pas de théâtre ce week-end

J'en profite pour emballer toutes les sculptures qui partiront en septembre aux expositions.
Les sculptures qui peuplent la maison, disséminées dans toutes les pièces et même dans le jardin, c'est très agréable mais quand il faut les rassembler, leur faire un brin de toilette et les ranger à l'abri de leurs emballages, quelle galère!

 
Tout doit être prêt avant mon départ.
Bientôt, ici même, je reprendrai mes carnets de vacances...

vendredi 13 août 2010

Aujourd'hui, du sérieux!

Sérieux Molière? Allons donc!

LE TARTUFFE,OU L'IMPOSTEUR


De Molière

Mise en scène de Patrice Kerbrat

Avec Myriem Akheddiou, Armand Delcampe, Colette Emmanuelle, Robert Guilmard, Marie-Line Lefebvre, Quentin Lemenu, Laurent Micheli, Frédéric Nyssen, Isabelle Roelandt, François Sikivie, Benoît Verhaert, Valentine Jongen ou Emma Béat

Une production de l'Atelier Théâtre Jean Vilar



Issu de la haute bourgeoisie, Orgon s’est laissé subjuguer par Tartuffe dont il admire la foi profonde. Or, ce dernier n’est qu’un hypocrite intéressé par la fortune de son admirateur. Malgré l’hostilité de sa propre famille, Orgon a fait de lui son directeur de conscience, son confident et son maître à penser. Aveuglé, il s’entiche de son Tartuffe au point de lui offrir sa fille, son héritage… Les manœuvres de l’imposteur seront-elles déjouées à temps ?

Armand Delcampe et Benoît Verhaert forment le duo central de ce Tartuffe, qu’ils mènent jusqu’à son terme haut la main !

« Armand Delcampe est à la fois drôle et bouleversant dans ce pater familias autoritaire jusqu’à la cruauté, proie d’une idée fixe qui mène inexorablement à sa perte et à celle de tous les siens. » (La Libre Belgique – octobre 2009)

Comédien et metteur en scène depuis 30 ans, Patrice Kerbrat a déjà collaboré à plusieurs reprises avec succès au Festival de Spa.


Retour au théâtre


MOI, ORSON WELLES ET DON QUICHOTTE


De Richard France
Mise en scène de Tanya Lopert
Avec Armand Delcampe et Alain Eloy

Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Orson Welles termine, au lendemain de ce qui sera son dernier anniversaire, un enregistrement publicitaire dans un studio pourri d’Hollywood. On découvre, las et fragile, l’homme aux brillantes audaces et aux échecs fracassants, réalisateur et acteur génial de Citizen Kane. Il cherche les moyens de boucler son dernier film, Don Quichotte, et espère l’appui d’un certain Steven Spielberg. Tel son héros, l’acteur semble le défenseur d’une chevalerie d’un autre temps et s’aperçoit avec amertume qu’il lutte contre des moulins à vent.

« Orson Welles est une manière de géant au regard enfantin, un arbre bourré d’oiseaux et d’ombre, un chien qui a cassé sa chaîne et se couche dans les plates-bandes, un paresseux actif, un fou sage, une solitude entourée de monde, un étudiant qui dort en classe, un stratège qui fait semblant d’être ivre quand il veut qu’on lui foute la paix. » (Jean Cocteau)

Richard France est critique de cinéma et de théâtre, ainsi qu’auteur dramatique. Sa pièce a été créée en français en 2007 au Théâtre Marigny à Paris. Armand Delcampe s’empare de ce rôle à sa (dé)mesure, se glissant dans la peau du démiurge de génie avec qui il partage cette ténacité et cet esprit visionnaire.

jeudi 12 août 2010

Jour de relâche

Je profite d'un soir sans théâtre pour parler de Spa.


Spa est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège.
Spa est Connue pour ses eaux thermales, probablement depuis l’époque romaine.



Elle est devenue une ville renommée grâce à ses sources d’eaux ferrugineuses. Une vingtaine d’entre-elles jaillissent du sol spadois. Pline l'Ancien, il y a plus de dix-neuf siècles en parlait déjà : « En Tongrie, pays de la Gaule, il y a une source célèbre, dont l'eau, tout étincelante de bulles, a un goût ferrugineux qui ne se fait toutefois sentir que quand on finit de boire. Cette eau purge le corps, guérit les fièvres tierces, et dissipe les affections calculeuses. La même eau, mise sur le feu, se trouble, et finit par rougir. »

Spa commença à prendre son essor au XVIe siècle lorsque la réputation des eaux entraîna un réel commerce. Le terme Spa est devenu un terme générique pour le thermalisme en anglais et dans quelques autres langues


Spa étant devenu un rendez-vous couru de la noblesse européenne, l’empereur Joseph II (après sa visite en 1781) la surnomma le « Café de l'Europe ». Et c’est d’ailleurs à Spa qu’est né le premier casino moderne.


Parmi les personnalités ayant séjourné à Spa, retenons Victor Hugo, le tsar Pierre le Grand, toute la famille royale de Belgique, Casanova, Alexandre Dumas père, Meyerbeer. La vie mondaine au XVIIIe siècle à Spa est largement présentée dans le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick...


... Et moi!

mercredi 11 août 2010

Un régal!

La pièce d'hier soir était un régal par le jeu des acteurs, par la mise en scène, les décors ingénieux et bien sûr le texte de Jules Romain.

DONOGOO


De Jules Romains

Mise en scène de Jean-Paul Tribout

Avec Eric Chantelauze, Patrick D’Assumcao, Jacques Fontanel, Jean-François Guilliet, Pierre Trapet, Laurent Richard, Xavier Simonin et Jean-Paul Tribout

Une coproduction du Théâtre 14, de Sea Art et de Scène et Public




Monsieur Le Trouhadec, géographe, membre du Collège de France, rêve d’être élu à l’Institut. Hélas, une bourde commise dix ans plus tôt l’en empêche. Dans son ouvrage sur l’Amérique du Sud, il a décrit avec verve la ville de Donogoo. Ville introuvable sur la carte !


Pour permettre son élection, Lamendin lui propose de fonder Donogoo… Les actionnaires se laissent convaincre. Du monde entier, des hommes, victimes de la publicité, convergent vers cette métropole aussi merveilleuse qu’imaginaire.

Quelle audace pour Jules Romains de nous raconter une escroquerie immobilière en période de crise mondiale (1930) ! Sur ces thèmes, il a composé une pièce plaisante, adroitement construite et aux échos tellement actuels…

Poète, auteur et dramaturge français, Jules Romains (1885-1972) acquiert sa notoriété au théâtre, avec Knock ou le Triomphe de la médecine, créé par Louis Jouvet en 1923. Elu à l’Académie française en 1946, il est l’un des auteurs de son temps les plus joués dans le monde.

lundi 9 août 2010

Deux pièces, sinon rien!

Ce soir, je fais un doublé!
Tout d'abord, cabaret à la guinguette, j'adore l'ambiance cabaret!

AMOUR ET GRIVOISERIES


De et par Geneviève Voisin
Accompagnement piano par Philippe Libois
Mise en scène de Laurence Crémoux
Une production de la Compagnie Ah Mon Amour !

N’hésitez pas, pénétrez dans l’intimité de ce boudoir-cabaret ! Dans une ambiance de vieux Paris, Geneviève Voisin, loufoque et attachante, flanquée d’un pianiste impavide mais bienveillant, explore les territoires coquins, triviaux ou éthyliques de la chanson française érotique… De Boris Vian à Sacha Guitry, en passant par Baudelaire, Jean Ferrat et bien d’autres, elle dévoile sur scène, avec fraîcheur et audace, la poésie d’un certain quotidien… La soirée s’annonce épicée et glamour !

Un spectacle musical plein de sensualité, d’humour et de poésie, qui prouve que les mots n’ont pas besoin d’être vulgaires pour faire naître le désir…

« Des mots à double sens, des répliques insolentes, des chansons coquines reprises par le public. (…) Tout un chacun a un jour fredonné des airs d’après-guerre au parfum sulfureux. »

Ensuite, juste le temps d'aller manger et puis une autre pièce très belge...



IL ETAIT UNE FOIS LA BELGIQUE


D’après « Le Mal du Pays : Autobiographie de la Belgique » de Patrick Roegiers
Mise en scène de Vincent Dujardin
Avec Michel de Warzée, Nicolas Pirson et Philippe Vauchel
Une production de la Comédie Claude Volter

Dans un décor et des costumes qui arborent les couleurs nationales, trois comédiens se renvoient la balle pour décrire différentes facettes de la Belgique. Un lexique farfelu qui défile telle une collection de perles noires, jaunes, rouges pour construire au final notre identité bigarrée.

Patrick Roegiers distille anecdotes savoureuses, jongle avec les belgicismes, évoque la dentelle, le cuistax, Eddy Merckx, la plage à Knokke et les pistolets de son enfance. Avec une jubilation contagieuse, les comédiens virevoltent à travers les courtes séquences. L’impact comique est immédiat tant la « langue belge » carillonne à nos oreilles. C’est drôle, tendre, craquant comme un spéculoos et moelleux comme une couque.

Comédien de formation, Vincent Dujardin excelle à la mise en scène. Il travaille pour divers théâtre et compagnies. Bien que friand du répertoire classique, il aborde aussi des auteurs contemporains. Il est également musicien et a mis en scène des opéras. En outre, attiré par l’écriture, il signe plusieurs pièces et adaptations théâtrales de romans.

Dimanche au théâtre


ELOGE DE L'OISIVETE


A partir de l’œuvre de Bertrand Russel
Mise en scène de Véronique Dumont
Avec Dominique Rongvaux

Une production de la Fabuleuse Troupe, avec l’aimable autorisation de The Bertrand Russel Peace Foundation

La question de la place du travail dans la société est aujourd’hui plus vive que jamais… Et la paresse, elle, reste l’objet d’une sérieuse désapprobation morale. Et si l’oisiveté nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ? Dominique Rongvaux nous convie à une balade au cours de laquelle il explorera les routes parallèles empruntées par ces hommes qui, de tout temps, ont tenté d’échapper au dogme de l’activisme.

« Voici Dominique Rongvaux convertissant L’Eloge de l’oisiveté du philosophe et mathématicien Bertrand Russel en spectacle jubilatoire ! (…) L’intelligence, aussi dense soit-elle, se fait ici aussi légère qu’une plume qui vole et plane au fil de la pensée. » (Michèle Friche – Le Soir, 16/11/09)

Dominique Rongvaux est un fidèle du Festival de Spa. Vous l’avez vu dans Alarmes, etc et Récits d’un jeune médecin en 2007. L’année dernière, il était aux côtés de Stéphanie Van Vyve dans Faire le malin est le propre de tout imbécile.


dimanche 8 août 2010

A la guinguette


LE BON DERNIER


De Pierre Guyaut-Genon
Mise en scène de Jacques Herbet

Avec Léonil Mc Cormick

Une production du Théâtre de La Valette


Baudouin Jadoul est le curé d’un petit village situé non loin de Beauraing. De messe en messe, d’enterrements en baptêmes, c’est tout un petit monde qui défile dans la vie de ce brave homme. Entre la cuisine et le salon de son presbytère modeste, le curé monologue, entouré de crucifix et d’images pieuses. Solitaire et un peu dépassé, il se bagarre avec son four, se perd dans la forêt et se délecte de la blancheur de la neige, lui qui est toujours habillé de noir.

Une comédie humaine et poétique, un texte vrai, sentant bon la campagne. La vie, tout simplement.

Le Théâtre de la Valette, fondé à Ittre en 1988 par Léonil Mc Cormick, est un habitué spadois.

Cette pièce se déroulait à la guinguette, un endroit au charme d'antan...

samedi 7 août 2010

Festival de théâtre de Spa

Heureusement, pour patienter en attendant mon départ et pour oublier l'envie de commencer une sculpture, je vais comme chaque année au festival de théâtre de Spa où j'ai un abonnement.

Hier, cela commençait en beauté. Une pièce basée sur l'histoire, la grande et la petite, avec une belle mise en scène et une magnifique comédienne.

L'ALLEE DU ROI

Mémoires de la Marquise de Maintenon

De Françoise Chandernagor et Jean-Claude Idée
Mise en scène de Jean-Claude Idée
Avec Jacqueline Bir

Une production du Théâtre Royal des Galeries


Un soir de 1719, dans la bibliothèque du couvent où elle s’est enfermée, Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon, épouse du Roi de France, revoit et revit quatre-vingt-quatre ans d’une vie riche en contrastes et en péripéties.
Au soir de sa vie, cette femme, partie de rien pour arriver à tout, découvre que « tout n’est rien »…

Pour incarner Madame de Maintenon, Jacqueline Bir réunit tous les prodiges de son art et de son expérience. Sur les plus beaux airs baroques du 17e siècle, elle chantera, jouera et dansera : guillerette et altière, mélancolique et sublime.

Après une carrière politique, Francoise Chandernagor se consacre à la littérature. L’Allée du Roi s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Traduit dans le monde entier, il a été adapté à la télévision et au théâtre. La pièce, créée par Jacqueline Bir en 1991 au Théâtre du Parc, a été reprise à bureaux fermés au Théâtre Royal des Galeries, ainsi qu’au Théâtre Le Public, la saison dernière.

Évidement, cette année j'observe particulièrement la mise en scène avec un oeil un peu différent... Je ne peux m'empêcher de penser à MA pièce, historique elle aussi, avec une grande envie de voir mes personnages prendre vie...

Dernière ligne droite

Dans deux semaines, je serai sur les routes de France et de Navarre...Et aussi d'Italie.

Retrouver mon ami bloggeur Dourvac'h et aussi Flore. Voir si elle s'est bien acclimatée à cette belle région des Pyrénées.


Rejoindre Millau pour retrouver une autre amie et discuter d'une peut-être future expo là-bas...
Ensuite, cap vers l'Italie, la Toscane dans un premier temps avec bien sûr, visite à Impruneta pour refaire le plein de terre. 

Avant de descendre à Terracina, sur la côte d'Ulysse, entre Rome et naples.


Mais avant de partir, préparer déjà la rentrée!
C'est-à-dire les deux expositions qui m'attendent fin septembre et début octobre.

Du 24 septembre au 3 octobre, le salon Libr'art et du 1er octobre à la fin décembre, une expo dans une nouvelle galerie: l'art dense galerie, à Ans (d'où le fameux :-( jeu de mots...)
Je cherchais une galerie dans ma région liégeoise car cela faisait plusieurs années que je n'avais plus exposé ici et mes connaissances me le réclamaient depuis longtemps. J'ai donc visité cette toute nouvelle galerie qui est belle avec une lumière naturelle douce et agréable.









Il faut donc sélectionner les peintures et sculptures qui iront d'un côté ou de l'autre et que tout soit prêt avant mon départ.
Ce qui m'occupe un peu et me retient de plonger les mains dans la terre malgré mon envie, cela ne serait pas raisonnable!

lundi 2 août 2010

Résultat dernière cuisson

La petite main de Lollipop n'est pas tombée durant la cuisson...Ouf! J'ai juste ajouté un peu plus de patine sur la micro-fissure et on ne voit plus rien.


Par contre, la sucette en cristal me cause quelques soucis. Le moulage est réussi mais j'ai bien du mal à la faire tenir sur son petit bâton. Il faut que je trouve une colle qui convient pour le verre et le bois; pas évident de trouver la bonne colle...


J'ai aussi fait la version miroir suggérée par Dourvac'h et Jean-Claude Vincent, version interchangeable selon l'humeur du jour...





Dans ce cas, il faudrait lui changer son nom...






Et pourquoi pas une installation en compagnie de sa grand'mère? Miroirs toutes générations!