mercredi 23 mai 2012

Autour de la musique

Ce même jour à la gare de Bruxelles-midi, ma sculpture "La caresse" a quitté Bruxelles dans les bras d'un jeune candidat au concours Reine Elisabeth. Elle était destinée à sa maman que je ne connais que par mail et va continuer sa vie de sculpture sur un piano à Paris.


Le soir même, dans un autre quartier de Bruxelles, j'ai eu des nouvelles d'une peinture de 2003 que je n'avais plus revue.


Elle trônait sur une cheminée tendue de velours bleu étoilé, dans un salon de musique.



Un ami m'a acheté un jour ce tableau pour l'offrir à sa soeur qui était violoniste et qui, suite des désillusions était restée 10 ans sans pouvoir écouter une note de musique.
Voici un extrait de ce qu'elle m'écrivait à l'époque:

Je vais recevoir officiellement dans deux jours le tableau de la pianiste, de la part de mon frère. Il est merveilleux : mis à part la beauté du dessin, l'idée du clavier qui s'en va dans les nuages, qui se fond dans les rayons du soleil est extraordinaire. Mais, de plus, ce tableau est magique: à force de le voir chaque jour, et de l'examiner sous toutes ses formes, je suis rentrée carrément dans le tableau, c'est-à-dire dans la musique! C'est grâce à lui que j'y ai repris goût, n'en ayant plus fait pendant près de 15 ans, et n'en ayant plus écouté une note pendant 10 ans! C'est dire qu'il me fallait vraiment une onde de choc pour y revenir. C'est le plus beau cadeau que j'ai reçu et que je recevrai jamais: la musique.


Depuis ce tableau, cette personne si douée pour la musique a repris d'abord la guitare et le luth et à présent, joue de 15 instruments dont le clavecin que j'ai eu la chance de pouvoir tapoter.


http://www.eltona.be/ELTONA2011-Information.pdf


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dimanche 20 mai 2012

Concert

Dimanche prochain, la ville de Seraing organise un concert inter-chorales à 15h

A l'origine de ce projet, une chorale d'Italie, La sorgente, qui a repéré la nôtre (Anima) sur des vidéos youtube et nous a contactés pour proposer un échange.
Cette année ils viennent chanter chez nous et l'année prochaine nous irons chanter chez eux...
Une chorale de 50 hommes qui chantent des chants de montagne.
L'échevin de la culture de Seraing a pris l'organisation en mains et a invité les 3 chorales de notre ville.
Nous chanterons chacune à notre tour pour finir par des chants communs appris chacune dans son coin et que nous répéterons seulement samedi ensemble quand les italiens seront arrivés...
Le soir après le concert, petit repas  où j'espère pouvoir parler italien...





Bienvenue à tous!











vendredi 18 mai 2012

Atelier en pause


Depuis quelques jours déjà, l'atelier est déserté, les outils bien rangés et la terre humide repose dans son bac hermétiquement fermé.
C'est que je me suis lancée dans un grand nettoyage frénétique de la maison et peinture des portes et fenêtres.
J'ai eu le déclic et profitant d'une acalmie artistique, je me suis dit: "Quand faut y'aller, faut y'aller"!



En attendant de vous retrouver, vous pouvez toujours visiter mon site


vendredi 11 mai 2012

Au jardin

A la faveur d'un après-midi chaud et sec j'ai pu installer ma sculpture, dernière cuite, au jardin.


Il ne reste plus qu'à laisser grandir sa chevelure-graminée et laisser la végétation recouvrir l'endroit pour qu'elle se fonde dans les herbes, la mousse, le lierre...


Comment l'appeller?
Gê? Gaïa? Déméter?

jeudi 10 mai 2012

Parapluie


 Terminée cette petite sculpture toute fine qui ne fait que 43 cm de haut sur 11 de diamètre.




Il pleure dans mon coeur

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !


Paul VERLAINE (1844-1896)

lundi 7 mai 2012

Pendant et après

Alors que François Hollande montait dans les estimations...


... La chaleur montait dans le four...



Et à 18h, lorsque la RTBF a annoncé le résultat (hé oui, en Belgique c'était permis!) nous avons failli oublier la cuisson...

Elle est montée jusque 1025° au lieu de 980° pour la terre d'Impruneta


Ce matin, ouverture du four...


Où il y a encore 74°

Après, il faudra la baigner 40' dans l'eau froide pour éteindre la chaud qui continue à brûler et le rendrait friable si on ne l'éteignait par immersion.

dimanche 6 mai 2012

Jour de pluie



Le joli mois de mai...
Gris et pluvieux!
Et que fait-on quand il pleut le dimanche?



On cuit la demoiselle au parapluie!

jeudi 3 mai 2012

Au jardin




Tous les commentaires reçus hier sur Alice et le chat parlaient du jardin...
C'est vrai que petit à petit il commence à se peupler de personnages qui s'y cachent un peu partout.


Tout a commencé lorsque le violent orage du 14 juillet 2010 qui a abattu des arbres qui formaient le fond du jardin. (sans casser ma première sculpture qui y était déjà).



Il a fallu couper et évacuer les arbres déracinés et d'autres ont ensuite suivi préventivement, par mesure de précaution.



Le jardin a complètement changé de physionomie, avec plus de lumière, de soleil et des espaces a réaménager.


Des troncs ont été conservés pour accueillir des sculptures.


Petit à petit, je me suis prise au jeu.


Pour répondre à la question d'un  pragmatisme extrêmement terre à terre de Richard Lejeune...
"Que deviennent "physiquement" vos oeuvres après un certain temps ainsi exposées aux variations du climat belge" ???





La plus ancienne a 3 ans de variations climatiques et elle se porte très bien. Elle a supporté les météos les plus extrêmes sans problèmes.



Elle a même une jolie patine naturelle verdâtre qui me plait mais si je décidais de les exposer en galerie, il suffirait de les nettoyer avec une brosse et de l'eau pour qu'elles soient comme neuves.


Je n'ai pas d'expo cette année, sauf imprévu, la prochaine programmée est dans un an. Je continue néanmoins à réaliser quelques sculptures d'intérieur mais parallèlement,  j'ai donc tout le temps pour m'amuser avec le jardin.
De plus, c'est pratique pour le stockage.
A long terme, peut-être vais-je faire une "galerie-jardin" avec expo et visite... Qui sait?


La prochaine, toujours au séchage sera celle-ci... Encore mieux intégrée si tout se passe bien.


J'ai déjà acheté plantes grasses et graminée pour simuler ses cheveux.

mardi 1 mai 2012

1er mai, fête du travail!

Bonne fête du 1er mai mais n'oubliez pas l'origine de la fête, en ces temps difficile où le capitalisme étend son ordre mondial, il serait bon de s'en souvenir.
Le 1er mai n'est pas la fête du muguet, ni celle des "vrais travailleurs", ni celle de Jeanne d'Arc...
 
Permettez-moi de revenir aux origines d'en mécontenter certains. Tant pis! Je n'aime guère les récupérations ni les provocations.
 
 
 
 
Les origines
Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là.
C’est ainsi que le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200 000 travailleurs d’obtenir la journée de huit heures. D’autres travailleurs, dont les patrons n’ont pas accepté cette revendication, entament une grève générale. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.
C’est alors qu'une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort ; quatre seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou vendredi noir) malgré l’inexistence de preuves, le dernier s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité.
Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l’un des condamnés, August Spies : « Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui. »
 

Mise en place

Trois ans plus tard, la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris pour le centenaire de la Révolution française et l’exposition universelle.
Sur une proposition de Raymond Lavigne, elle décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé).
Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts (voir la Fusillade de Fourmies et Ravachol).
Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens.
Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l’Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
En 1920, la Russie bolchévique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs. Son exemple est suivi dans la plupart des autres pays.
Pie XII institue en 1955 la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année.


 
Origine du muguet du 1er mai
 
Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain, instaure officiellement le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT (Confédération Générale du Travail) devenu secrétaire d’État au Travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient chômé. La radio ne manque pas de souligner que le 1er mai coïncide aussi avec la fête du saint patron du maréchal, saint Philippe.
 
L’églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet.