Cristal après cuisson, laissée brute et naturelle, sans patine, pour pouvoir s'installer au jardin malgré la blancheur de sa robe.
Le cristal dans ses mains, brut aussi.
Et pendant tout cela, soudain, des cris étranges d'oiseaux...
Je regarde les arbres, je ne vois rien...
Je lève les yeux au ciel...
Un vol d'oiseaux migrateurs en V au-dessus de moi, magnifique!
Des grues?
Des oies sauvages?
Vite, je regarde si je ne vois pas Nils Holgerson sur le dos de Martin le jars...
Le temps de prendre mon appareil photo, ils étaient déjà loin malheureusement.
Le matin à la radio, ils ont dit que c'était des cigognes venant d'Affrique vers l'Europe du nord.
Et pour rappel...
Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson
Roman de Selma Lagerlöf, publié en 1906 et 1907
Nils, un garçon de quatorze ans, s’amuse des méchants tours qu’il joue aux bêtes et aux hommes. En l’absence de ses parents, il fait la connaissance d’un lutin (un tomte), dont il se moque comme à son habitude. Pour le punir, le lutin change Nils en un minuscule bonhomme. C’est le moment de l’année où les oies sauvages migrent. L’une des oies des Olgersson s’apprêtant à les rejoindre, Nils tente de la retenir, mais, désormais trop petit, il est emporté dans les airs par l’oiseau. Un long voyage commence. Nils, qui n’aime aucun humain, se réjouit de cette extraordinaire aventure. Elle le mène chez les élans, les ours et les alouettes, dans les forêts, au bord des lacs, dans les villes où peinent les ouvriers ; dans la Suède entière il apprend des légendes. Quand Nils revient chez lui, le lutin lui redonne sa taille normale. Devenu généreux et aimant, il est pour la première fois content d’être parmi les siens.
ce récit fantastique et poétique s’affiche d’emblée comme un conte, avec le caractéristique « Il était une fois ». Il est aussi un plaidoyer pour le respect de la vie et de la nature, dont l’exemple ne peut qu’améliorer l’être humain. Il mêle intimement merveilleux et réalisme
En savoir plus sur Selma Lagerlöf:
http://traverseemiroir.canalblog.com/archives/2008/04/15/8820559.html
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Je suis content de tes idées, Christiana, des mises en scène de tes sculptures. Contrairement aux nains de jardins, ce que tu fais est très artistique et c'est très bien.
RépondreSupprimerBisous!
De très belles réalisations,
RépondreSupprimerUn beau blog...
Pierre
La journée sera belle ...
RépondreSupprimerJe me lève, et avant douche et petit-déjeuner : coup d'oeil rapide sur mon courrier.
Je me lève, et avant les nourritures terrestres, celles de l'esprit.
Je me lève et me rêve : combien de fois, très jeune, n'ai-je pas moi aussi agrippé les ailes du jars pour m'envoler avec Nils vers d'autres horizons? Et d'abord, ceux de nouveaux mots que le conte m'apporta, à commencer par "jars" lui-même ...
Et surtout ceux d'un pays inconnu que, sans poste de télévision, sans internet ni encore d'atlas illustré, mon imagination débordante m'imposait tout naturellement ...
Puis, insatiable lecteur, je découvris le Petit Prince sur sa planète avec le renard et les roses.
Et je repartis, sans Nils, cette fois, à la découverte de mon monde intérieur...
Immense merci, Christiana, de m'avoir permis, dès potron-jacquet, de me retrouver plus d'un demi-siècle dans le passé.
Je me lève et Nils m'attend : la journée sera belle ...
Heureuse d'avoir réveillé vos souvenirs d'enfance Richard.
RépondreSupprimerBelle journée dès potron-jacquet (et non potron-minet...)avec la queue de l'écureuil.
Elle a un air de plénitude, de tranquilité, j'aime beaucoup! Et le crystal bleu ajoute un côté féérique!
RépondreSupprimerEffectivement, c'est en connaissance de cause, Christiana, que j'ai préféré jacquet à minet : toute ma vie n'a été, à l'instar de l'écureuil qui engrange sa nourriture, qu'accumulation de livres, d'articles, de notes manuscrites, le tout tapissant aujourd'hui les murs de trois pièces dans la maison ...
RépondreSupprimerJe peux maintenant faire mienne cette confidence de Prospero qui, dans l'acte I de la Tempête de Shakespeare, proclame : "Pour moi, pauvre homme, ma bibliothèque m'était un assez grand duché ..."
C'est bien, nos maisons révèlent ce que nous sommes. Chez moi, au-dessus de la bibliothèque, j'ai peint cette phrase de Balzac: "J'ai accompli de délicieux voyages embarqué sur un mot".
RépondreSupprimerIl est bon de retrouver vos oeuvres après plus de 6 semaines d'absence... Je rentre tout juste des Philippines...
RépondreSupprimerMagnifique travail...
Gros bisous