vendredi 28 février 2014

Carnaval 2014 - Giorgio Cavazzano

Giorgio Cavazzano est un dessinateur de bande dessinée né à Venise en Italie le 19 octobre 1947.



Il a tout d’abord travaillé comme encreur pour Romano Scarpa sur des histoires Disney, puis a dessiné ses propres histoires de Donald ou Mickey. Dans les années 1970, grâce à son style "techno", il est le premier dessinateur Disney qui s’affranchit des règles graphiques strictes en vigueur jusque là.

Giorgio Cavazzano a également dessiné Pif le chien et Hercule avec son ami scénariste François Corteggiani.



C’est lui qui a créé la ligne complète des affiches, flyers et des diverses affiches utilisées pour la communication officielle du Carnaval de Venise 2014.



Davide Rampello, Directeur Artistique du Carnaval de Venise 2014 a déclaré:
Les images de Giorgio Cavazzano pour le Carnaval 2014 annoncent la grande joie d’une célébration irrévérencieuse : la mouette revêtue des habits du Doge est un petit chef d’œuvre, et les références architecturale et artistiques réfèrent bien à la fête typiquement vénitienne. Des images très théâtrales capables de parler aux enfants comme aux adultes, et je suis certain qu’elles donneront des idées à beaucoup pour leurs masques.



jeudi 27 février 2014

Carnaval




Le carnaval de Venise est une fête traditionnelle italienne remontant au Moyen Âge. Il attire des foules considérables venues du monde entier.



Apparu au XIe siècle, le carnaval de Venise a été institutionnalisé et "codifié" durant la Renaissance. En 1094 il fut autorisé par le doge Vital Faliero de Doni. Il a été longtemps célébré entre l'Épiphanie et le Carême et il alla même jusqu'à s'étendre au XVIIIe siècle à Venise pendant plusieurs mois de l'année, en hiver, en mai-juin et à l'automne. Aujourd’hui, il dure les 10 jours précédant le mercredi des Cendres.


Le but premier du carnaval de Venise était d’abolir les contraintes sociales habituelles. Le riche devenait pauvre et vice versa, les personnes qui se connaissaient bénéficiaient du privilège de ne plus avoir à se saluer grâce à l'incognito. Le port du costume permettait une liberté inconnue pendant le reste de l'année, les individus pouvaient transgresser certaines règles sans se faire reconnaître. C’est à partir du XVIIe siècle, à l'époque baroque, que le mythe du carnaval de Venise s’est répandu dans toute l'Europe, et c'est l'image du XVIIIe siècle qui nous est la plus familière grâce aux tableaux de Canaletto, Guardi, Pietro Longhi et Giandomenico Tiepolo.


Le carnaval transforme la ville de Venise en un immense théâtre.


Le public est composé de différentes classes sociales. Les masques et costumes garantissent l'anonymat, il est même possible de mentir sur sa classe sociale, son sexe, sa religion. La joie et l’anonymat sont au cœur de ce festival.


C'est un temps pour oublier le quotidien et tous les préjugés. Les costumes pour le carnaval ont engendré un véritable marché des masques et des costumes. Après la phase de confection des modèles, on y ajoute des détails tels que des dessins, des broderies, des perles, des plumes et autres. Le fait d’endosser un costume ne suffisait pas, le carnaval de Venise était un état d’esprit tout entier. Il fallait donner un personnage à son costume et le jouer.


Inspiré de "la Commedia dell'arte", le déguisement traditionnel est "la bauta", comprenant "le tabarro", "la larva" et le tricorne, ou encore le masque d'Arlequin. Son habit est coloré à losanges. Au XVIe siècle, loin d'être élégant, l'habit était simplement rapiécé pour figurer les haillons d'un mendiant.


- Le plus ancien masque du carnaval est l’arlequin. Ses origines sont médiévales. Son costume se compose d'un masque noir et d’une robe à losanges multicolores. C'est un masque Lombard, originaire d'Italie et appartenant à "la Commedia dell'arte".
- "La Bauta" est l'un des costumes les plus courants dans le carnaval. La forme particulière du masque assure la possibilité de manger et de boire sans avoir à l’enlever.
- Un autre costume typique est "la Gnaga". Elle est composée de vêtements féminins et d’un masque de chat. La personne porte un panier à son bras qui habituellement contient un chaton. Le personnage émet des sons stridents, miaule et est moqueur.
- Beaucoup de femmes portaient un déguisement appelé "moretta". Il se compose d'un petit masque de velours noir et d’un chapeau délicat. "La moretta" était un déguisement peu pratique. Le masque devait tenir sur le visage en le tenant avec la bouche à l’aide d’un bouton à l’intérieur du masque.

Cependant, le port du masque fut de nombreuses fois contesté au fil des années. Alors qu’il permettait de transgresser les règles sans être reconnu, il fut interdit au XIVe siècle mais uniquement la nuit puis à l’intérieur des endroits religieux et durant les fêtes religieuses même celles qui se déroulaient pendant le carnaval. Le but était de rétablir la morale et les bonnes mœurs que les porteurs de masque perdaient en étant anonyme.



À partir de 1776, alors que le port du masque était interdit dans les maisons de jeux, les femmes devaient porter "le taborro", "le volto" ou encore "la bauta" pour se rendre au théâtre.






mercredi 26 février 2014

Construction de Venise

Les îlots de la lagune de Venise, composés de matériaux de remblais et alluvionnaires, ne permettaient pas de construction traditionnelle car le sol humide et instable ne pouvait supporter le poids des bâtiments.



La solution a été l'utilisation de pilotis, permettant la construction au-dessus de l’eau. La technique consiste à enfoncer ceux-ci dans le sol afin de leur faire porter une plate-forme constituée de madriers en chêne et en mélèze solidement attachés les uns aux autres, consolidant et nivelant le terrain.

Ainsi par exemple, afin d’ériger la Basilique Santa Maria della salute, les Vénitiens utilisèrent 1 006 657 pilotis de 4 mètres de long, en chêne, aulne et mélèze.



La situation géographique de Venise au milieu de la lagune fait que l'essentiel du transport de personnes et de marchandises se fait par voie d'eau. C'est pourquoi, la cité demeure au XXIe siècle la seule ville de taille importante à être libre d'automobiles et de camions, malgré des aménagements importants.

Les bâtiments de Venise sont construits sur des piliers de bois. Ils sont exposés à la menace de marées, notamment entre l'automne et le début du printemps. La ville est périodiquement inondée. C'est ce que les Vénitiens appellent acqua alta.




Ce phénomène s'explique par la réunion de plusieurs facteurs naturels : attraction lunaire, et surtout le sirocco, vent chaud venu d'Afrique qui empêche la lagune de se vider, les marées hautes se succédant les unes aux autres.

Ce phénomène a toujours existé, mais s'est largement amplifié ces dernières décennies sous l'influence conjuguée de plusieurs causes relatives au climat et à l'activité humaine


Le projet, nommé MOSE (Module expérimental électromécanique) a démarré en 2003 et les travaux doivent se poursuivre jusqu'en 2011. Il suscite aujourd'hui de nombreuses polémiques notamment par son coût pharaonique et par le doute de plus en plus répandu parmi les scientifiques et les spécialistes des marées quant à l'efficacité de ce système qui ne serait réellement utile que pour les très grandes marées. Ce projet, surtout, ne résoudra pas l'autre grand problème de la ville, celui des vagues en lagune.

Le problème des vagues en lagune (moto ondoso) est lié à l'accroissement du trafic des bateaux à moteur dans les canaux de la ville et en lagune. Il fragilise les fondations des constructions, érode les rives et fragilise les quais. Dans la lagune, il entraîne la disparition des barènes, bancs alluvionnaires indispensables à son équilibre.


Histoire de Venise

Venise (en italien Venezia ), surnommée la « Cité des Doges » ou la « Sérénissime », est située dans la plaine du Pô au nord-est de l'Italie et est la capitale de la Vénétie.

Fondée peu après 528, elle fut la capitale pendant onze siècles (697-1797) de la République de Venise.

Les clés de la domination économique de Venise sur l'Italie au Moyen Âge sont l'insularité et l'aisance navale des Vénitiens qui n'a cessé de croître pendant plus d'un millénaire.

La ville de Venise a été fondée vers la fin du VIe siècle par des habitants des régions voisines, venus se réfugier en nombre dans les îles de la lagune formée par l'estuaire du Pô après l'invasion de l'Italie du nord par les Lombards en 568. En effet, cette zone marécageuse, difficile d'accès pour des navires à quille, était restée sous la juridiction de l'exarchat de Ravenne, province de l'Empire romain d'Orient. Elle fut donc initialement un refuge de la civilisation romano-byzantine mais au fur et à mesure de son développement, son autonomie s'accrut pour aboutir à l'indépendance.
Les Vénitiens élargirent leur marge de manœuvre politique et se dotèrent d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge ».



Venise n'eut pas de constitution propre. En effet la définition des attributions et le mécanisme des institutions gouvernementales relevaient à Venise du droit coutumier. Les organes de décision gouvernementaux formaient une pyramide dont l'Assemblée populaire était la base et le doge le sommet. Entre les deux siégeaient le Grand Conseil, les Quarante et le Sénat, puis le Conseil ducal. Cette organisation politique dont les traits se dessinent au XIIIe siècle se maintiendra jusqu'en 17974. Le quadruplement de la puissance navale dans le premier tiers du XVe siècle, fait de l'Arsenal de Venise la plus grande usine du monde, employant jusqu'à 16 000 personnes, derrière une enceinte secrète de 25 hectares. L'activité navale est portée par le dynamisme du quartier d'affaires vénitien.
Le commerce du sel, puis l'expansion commerciale vers la Méditerranée orientale, entraînèrent une forte croissance de la ville. Après la 4e croisade, que Venise détourna sur Constantinople, la République s'empare des richesses de l'Empire byzantin et constitue son propre empire maritime constitué par la plupart des îles grecques et dalmates. Elle le complète en conquérant la Dalmatie continentale, l'Istrie et un vaste domaine entre les Alpes et le Pô, incluant les cités de Bergame, Brescia, Vérone, Padoue, Trévise et Udine.



La ville a armé une flotte de 6 000 galères, lui permettant de prendre des risques, sous forme de convois réguliers, pour régner sur la mer Méditerranée. Le quartier du Rialto est la première bourse organisée.

Venise devient ainsi le plus important port de Méditerranée, surclassant Constantinople. Il lui fallut conquérir des terres sur la lagune.



Le déclin commença avec la progression turque en Méditerranée, qui la priva progressivement de toutes ses terres grecques à l'exception des Îles Ioniennes, et de ses accès aux débouchés de la Route de la Soie, qui fut en plus très touchée par la peste noire. Malgré la victoire sur les Turcs à Lépante en 1571, la république de Venise perdit encore de son importance commerciale à cause du détournement du commerce européen vers les océans après la découverte de l'Amérique.

Venise maintient son rayonnement culturel, en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du XVIIIe siècle, avec une forte influence sur l'art, l'architecture et la littérature.


Redevenue politiquement un État italien parmi d'autres, Venise fut annexée par Napoléon Bonaparte le 12 mai 1797, durant la première coalition. L'invasion des Français mit un terme à près de 800 ans d'indépendance. Napoléon fut cependant perçu comme une sorte de libérateur par la population pauvre et juive de Venise, république aristocratique où le pouvoir et la plupart des richesses étaient monopolisés par quelques familles. Napoléon supprima les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.


mardi 25 février 2014

Venise


Venise occupe une situation géographique exceptionnelle, dans une lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées.


La ville est parcourue par 177 canaux (dont le plus important est le Grand Canal), 455 ponts6 (le plus souvent arqués pour laisser passer les bateaux) a 123 églises et s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord).


Elle est découpée en six quartiers historiques appelés les sestieri : San Marco, Castello et Cannaregio sur la rive gauche du Grand Canal et Santa Croce, San Polo et Dorsoduro sur l'autre rive.


Le quartier de San Marco et la basilique du même nom constituent le cœur de la cité.



Venise est une ville unique où l'on se déplace presqu'exclusivement à pied.


vendredi 21 février 2014

Carnets de voyage

 
Dès mardi prochain, je vous prépare une semaine d'histoire, de photos, d'aquarelles et d'anecdotes sur une ville dont je ne vous révèle pas encore le nom...
 
Patience...
 



jeudi 20 février 2014

Des fleurs et des bébés




Le temps est déjà printanier...


Pendant que le papa veille sur son petit monde qui sèche doucement...


Je vous prépare une semaine bien remplie en histoire, visites, photos et aquarelles...

Bientôt...

dimanche 16 février 2014

vendredi 14 février 2014

Rose de février



Un soleil flirteur
De Saint-Valentin
Caresse la fleur

vendredi 7 février 2014

Encore un...

... et ce n'est pas fini...




Aurais-je attrapé le virus Léon Frédéric?

De plus, ces bébés seront rouge-rosé après cuisson!

Non, c'est le virus grand-mère que j'ai attrapé.

J'ai réalisé le premier bébé en m'apercevant que les proportions sont tellement différentes de ce que j'ai l'habitude de faire facilement, sans plus devoir prendre de mesures que cela  me déstabilisait beaucoup.
Bien sûr, je savais que le bébé a une très grosse tête et de petits membres mais je dois revoir toutes ma façon de faire...
Il n'en fallait pas plus à l'autodidacte que je suis pour vouloir maîtriser ces proportions.

Je me suis donc lancée dans une série de bébés... Et j'apprends.