Je me devais de revenir sur ma visite du Musée fin de siècle.
En effet, j'y avais fait l'éloge de ce tableau, un triptyque que j'avais longuement admiré et qui s'intitulait:
"Les marchands de craie" de Léon Frédéric.
Mais après recherches et informations trouvée par Richard Lejeune, il s'agit du même peintre que j'ai appelé "pompier" et qui a fait ce gigantesque triptyque que j'ai qualifié de" montagne de bébés roses de mauvais goût"...
Volet gauche : Le glacier - le torrent.
Centre : Le ruisseau.
Volet droit : L'eau dormante.
Voici ce que dit Wikipédia:
Léon Frédéric, né le 26 août 1856 à Bruxelles et mort le 25 janvier 1940 à Schaerbeek, est un peintre belge.
Son art est l'alliance bizarre d'un naturalisme maniéré avec la naïveté et la luxuriance du Quattrocento et des Primitifs flamands, souvent exécutées sous forme de triptyques.
Le peintre des Marchands de craie relate avec une poésie touchante les visages, ceux des petits surtout dans leur timidité craintive ; l'un a la grosse tête, l'air bête, borné, un autre louche affreusement, ils sont tous malgré tout, même ces deux là : ravissants. C'est la poésie de la misère, de la résignation, du devoir silencieux, du courage.
Certains tableaux prennent la forme d'allégories ésotériques comme : l'Intérieur d'atelier de 1882, au Musée d'Ixelles. Ces œuvres suffisent à classer Léon Frédéric comme l'un des maîtres du courant symboliste belge1. Elles annoncent certains thèmes surréalistes : volet droit du triptyque L'Eau, L'Eau dormante.
Ainsi il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de critiquer...
Après ce rectificatif, je laisserai donc la conclusion à Richard et à Musset:
" des goûts et des couleurs, il n'en faut pas disputer", répondait Elsbeth à Fantasio, chez Musset, à propos d'une tulipe bleue ou rouge ... résumant par là une remarquable démonstration faite par Kant dans sa "Critique de la faculté de juger".
En effet, j'y avais fait l'éloge de ce tableau, un triptyque que j'avais longuement admiré et qui s'intitulait:
"Les marchands de craie" de Léon Frédéric.
L'eau
Volet gauche : Le glacier - le torrent.
Centre : Le ruisseau.
Volet droit : L'eau dormante.
Voici ce que dit Wikipédia:
Léon Frédéric, né le 26 août 1856 à Bruxelles et mort le 25 janvier 1940 à Schaerbeek, est un peintre belge.
Son art est l'alliance bizarre d'un naturalisme maniéré avec la naïveté et la luxuriance du Quattrocento et des Primitifs flamands, souvent exécutées sous forme de triptyques.
Le peintre des Marchands de craie relate avec une poésie touchante les visages, ceux des petits surtout dans leur timidité craintive ; l'un a la grosse tête, l'air bête, borné, un autre louche affreusement, ils sont tous malgré tout, même ces deux là : ravissants. C'est la poésie de la misère, de la résignation, du devoir silencieux, du courage.
Certains tableaux prennent la forme d'allégories ésotériques comme : l'Intérieur d'atelier de 1882, au Musée d'Ixelles. Ces œuvres suffisent à classer Léon Frédéric comme l'un des maîtres du courant symboliste belge1. Elles annoncent certains thèmes surréalistes : volet droit du triptyque L'Eau, L'Eau dormante.
Ainsi il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de critiquer...
Après ce rectificatif, je laisserai donc la conclusion à Richard et à Musset:
" des goûts et des couleurs, il n'en faut pas disputer", répondait Elsbeth à Fantasio, chez Musset, à propos d'une tulipe bleue ou rouge ... résumant par là une remarquable démonstration faite par Kant dans sa "Critique de la faculté de juger".
"Ainsi il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de critiquer...", écris-tu bizarrement Christiana.
RépondreSupprimerPermets-moi de n'être pas du tout d'accord avec toi !
Tu trouvais Léon Frédéric "pompier" dans le triptyque de tous ces bébés nus et roses avant de prendre conscience que c'était le même homme qui avait peint les marchands de craie - (que personnellement je trouve tout aussi "pompier", mais ceci est un autre débat).
Pourquoi diantre faudrait-il que tu changes ainsi d'avis parce que tu as lu quelques phrases que ce soit sur Wikimachin ... ou dans un vrai manuel consacré à l'art pictural belge ou parce que quelqu'un n'est pas du même avis que toi ?
C'est ton ressenti qui importe, non ?
A tes yeux, le premier triptyque doit rester l'oeuvre que tu avais adorée et le second celle que tu avais abhorrée.
Oui justement, je l'ai "démoli" au premier coup d'œil alors que" les marchands de craie" est (pour moi) beau. C'est justement parce que je lui trouve cette circonstance atténuante et non parce que j'ai lu quelques phrases dans wikimachin que j'ai rectifié. J'ai d'ailleurs pris la décision de faire le point avant même de lire Wikipédia tellement j'étais étonnée d'apprendre que c'était le même peintre qui avait fait les deux tableaux. Et wikimachin, c'est juste pour le situer puisque je ne le connaissais pas du tout.
RépondreSupprimerBonsoir Christiana.
RépondreSupprimerQuant à moi je ne connaissais aucun de ces tableaux mais il est vrai que le tout est déroutant !
Merci pour nous avoir justement instruits de ce peintre et de son œuvre ! Oui il en faut pour tous les goûts !
Gros bisous.
Annie
je ne connaissais pas non plus et je suis très impressionnée !
RépondreSupprimertellement surréaliste que je ressens comme une angoisse en
les regardant et en même temps je ne peux m'empêcher de regarder !
bizarre...
intéressante découverte en tous les cas