jeudi 22 mai 2014

Vincent Delerm au Cirque Royal de bruxelles.

Il y donnait la version scénique de ses “Amants parallèles”, mis en scène par Aurélien Bory.


Le dernier spectacle de Delerm nous a immergé dans un grand bain de mélancolie et de tendresse. Plus de dix ans après ses débuts, il a signé là une belle réalisation scénique. Entre la narration à tiroir et l'évocation poétique.


Même seul en scène, Delerm n'a jamais donné de concerts : il monte des spectacles (usant de mimiques, d'enregistrements vocaux, de vidéos...). Avec, toujours, ce qu'il faut de surprises, d'humour et de théâtralité pour inventer un monde.


Comme dans un film ou un livre, ­Delerm y retrace le parcours amoureux d'un couple. Le feu de la rencontre, la douceur de la découverte, le poids de l'habitude.


Delerm joue sobrement du piano à queue tandis qu'un autre piano, droit, joue seul. Animé par une présence fantomatique au fort pouvoir poétique. Au fond du plateau, des mots, des silhouettes, des visages apparaissent furtivement sur un écran translucide.


Pour la seconde moitié de la soirée Delerm a repris ses vieilles chansons pour le plaisir de ses fans de la première heure (dont je suis) ravis de réentendre Fanny Ardant et moi, Le Monologue Shakespearien, La Natation synchronisée, Les Filles de 1973...


A la fin du spectacle, alors que presque tout le monde était déjà sorti, je me suis retrouvée nez à nez avec ses parents, son père, l'écrivain Philippe Delerm, sympathique, à qui j'ai serré la main.
(si j'avais su qu'il serait là, j'aurais emporté un de ses livres pour le faire dédicacer...)

3 commentaires:

  1. Que je comprends ton engouement.
    Ici, nous avons tous ces cd's en ce compris les "Live" au Bataclan, à Paris, conquis que nous avions été, en février 2005 - déjà ! - quand nous étions allés l'applaudir au Centre Culturel de Huy.
    La même que Bénabar, d'ailleurs, que nous apprécions également beaucoup, bien que dans un complètement autre registre.

    Seul en scène, Delerm nous avait donné un spectacle tout en finesse, touches d'humour et d'auto-dérision, avec voix "off", - c'est un peu sa marque de fabrique ! -, mais pas encore d'images en fond de scène.

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    1. En 2005, au Centre Culturel de Huy, j'y étais aussi... Je ne manque jamais un de ses spectacles!

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  2. Tu me donnes envie de le découvrir en vrai...

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