mardi 17 juin 2014

Ardèche

J'avais eu l'occasion de visiter le sud de l'Ardèche avec mes parents en 1967.
A cette époque, c'était encore une région très peu touristique et relativement peu fréquentée l'été.
 
Ma mère avait voulu y retourner car elle y avait passé trois mois, au début de la guerre en 1940, quand mes grands-parents avaient "évacué" comme ils disaient.
 
Ils s'étaient arrêtés dans ce département après avoir longtemps sillonné les routes de France pour le plus grand plaisir de ma mère et de sa sœur qui prenaient ce périple comme des vacances de longue durée.
 
Ah! L'insouciance de la jeunesse! Ce début de guerre se résumait pour elles en promenades, soleil, pêche et bains dans l'Ardèche...
 
 

Depuis, l'Ardèche est devenue le rendez-vous estival des Belges, Allemands et Hollandais mais j'espère que les villages et la nature auront toujours un peu du charme que j'ai connu en 1967...


Nous commençons notre voyage par le nord de l'Ardèche, la vallée du Rhône et dans quelques jours, je descendrai dans le sud...


Le département de l'Ardèche est un département français de la région Rhône-Alpes qui doit son nom à la rivière Ardèche.


Les sols, le climat et la végétation de l'Ardèche sont bien différents entre le nord et le sud du département, qui est caractérisé par sa grande variété de milieux naturels et de paysages.


Le département s'étend sur un escarpement de plus de mille mètres de dénivelé, séparant le haut plateau du Massif central et la vallée du Rhône.


Le sud (Bas-Vivarais) est marneux ou calcaire, sec, avec une végétation déjà méditerranéenne. Le bassin de l'Ardèche y creuse des gorges spectaculaires.


La partie ardéchoise de la vallée du Rhône est plutôt étroite. C'est le Rivage, une plaine d'alluvions d'âges différents, ponctué de villages et de petites villes, au centre de terroirs agricoles fertiles.


Tous les acteurs de la filière châtaigne ou castanéiculture sont représentés en Ardèche ce qui équivaut à plus de 1000 emplois à temps plein entre la production, la transformation et la commercialisation. Le département dispose encore de plus de 1000 exploitations.



L'industrie est très tôt arrivée en Ardèche grâce à la culture du ver à soie développée par Olivier de Serres pour les ateliers de soie lyonnais. Jusqu'au début du XXe siècle, les fermes disposaient d'ateliers d'élevage des vers, les magnaneries. Mais cette activité a périclité dès la fin du XIXe siècle, même s'il reste encore plusieurs entreprises du textile - et, dans le sud, de nombreux mûriers.


Quand ma mère a vécu ces trois mois en Ardèche, les américains n'avaient pas encore débarqué avec le nylon dans leurs bagages et tous les habitants avaient leur élevage de vers à soie. Elle-même a eu son petit élevage et a rapporté ces trois cocons à Liège que je garde encore précieusement. Quand on les secoue, on entend les vers, toujours à l'intérieur.

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