François Truffaut est mort le 21 octobre 1984 à l'âge de 52 ans. À l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition, la Cinémathèque française consacre à l'auteur des Quatre cents coups et de Jules et Jim une grande exposition. Conçue à partir des archives de François Truffaut déposées à la Cinémathèque par sa famille, l'exposition retrace le parcours du cinéaste à partir de scénarios annotés, d'ouvragés raturés, de correspondances, de notes manuscrites et de carnets, d'objets, de photos et d'affiches, et dessine en pointillés son univers romanesque.
J'ai adoré François Truffaut, hélas, disparu bien trop tôt. Bien sûr, comme tout artiste, quelques ratages qu'il reconnaissait lui-même... mais surtout de purs chefs-d'œuvre. Que de films merveilleux, tendres et plein d'humanisme il aurait pu encore faire...
A l'occasion de l'exposition, un livre, un coffret avec tous ses films sont édités.
Mais aussi...
Truffaut par Truffaut
Un site web en forme de journal intime, soit 15 chapitres qui sont autant de bornes dans la vie et la carrière de François Truffaut, et qui révèlent l'importance de ses archives dans les collections de la Cinémathèque française.
Truffaut gardait tout, comme s'il avait construit de manière méthodique la mémoire de sa vie. Les grandes étapes de cette vie « rondement menée », vous les retrouverez ici au travers d'une narration riche en photographies, extraits, lettres et archives. Chaque chapitre sera l'occasion d'aborder ses thèmes de prédilection : l'enfance, la cinéphilie, le journalisme, les tournages, la littérature ou encore la musique. Vous y croiserez Robert Lachenay, Helen Scott, Alfred Hitchcock, Jean-Pierre Léaud, Catherine Deneuve, Gérard Depardieu...
Avec toujours, en filigrane, la voix de François Truffaut : les propos recueillis dans ce site sont extraits d'une trentaine de sources différentes – interviews, émissions radio et télé, correspondances, cahiers – et forment au final un portrait de l'artiste en amoureux. Amoureux de la vie, et du cinéma.
Un nouveau chapitre sera mis en ligne toutes les semaines, chaque lundi.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour les inconditionnels comme moi!
http://www.cinematheque.fr/expositions-virtuelles/truffaut-par-truffaut/index.php
Certes, tu as mis trois petits points, Christiana mais du parcours et des acteurs de Truffaut, mon souvenir personnel retient essentiellement une "apparition", une voix, hors du commun, et qui a profondément ému mes 20 ans: celle, suave, - pour moi le sommet de l'érotisme -, de Delphine Seyrig, Fabienne Tabard dans "Baisers volés" avec cette scène formidable où elle évoque pour Léaud qui a remonté son drap de lit jusqu'au nez le "Lys dans la vallée" et madame de Mortsauf.
RépondreSupprimerPuis cette autre aussi où il lit une lettre d'elle : l'on entend en fait Delphine Seyrig expliquer la différence entre la politesse et le tact ...
Sublimissime réplique, sublimissime écriture de Truffaut, oui !
Et, surtout, sublimissime voix de Delphine Seyrig ...
Oui, magnifique! Littérature ou cinéma? Truffaut était amoureux de la littérature; cette scène dans Les 400 coups ou le petit Jean-Pierre Léaud fait brûler une bougie devant l'image de Balzac avant de mettre le feu à la chambre...Ce film est parmi mes trois préférés avec La nuit américaine et La chambre verte, si étrange.
SupprimerJ'adorais aussi la façon de "réciter" de Jean-Pierre Léaud, le "double" de François Truffaut. Du cinéma comme cela n'existe plus! Il y avait toujours quelque chose de magique même dans les (quelques) films ratés.
Littérature ou cinéma ?, écris-tu.
SupprimerLes deux, je pense, intimement imbriquées.
Truffaut, semble-t-il, vénérait Balzac ... bien trop dénigré à mon goût par les nouvelles générations ! Mais soit.
Quant à Léaud, je me démarque totalement de toi : je ne supporte pas du tout son phrasé !
Heureusement, il y avait Delphine ...
Je sais que le ton de Jean-Pierre Léaud peut sembler agaçant mais c'était exactement le ton de François Truffaut, il parlait ainsi et Jean-Pierre Léaud était "son double"; de plus, je trouve que ce ton lui donnait un air un peu étranger, inadapté au monde qui l'entourait, lui donnait un recul décalé avec l'humour tout à fait charmant. (point de vue de fille)
SupprimerBonjour Christiana, Une jolie piqure de rappel (elle ne fait point mal celle là !) concernant François Truffaut qui, meme s'il n'est pas mon réalisateur favori , reste un des grands noms du cinématographe. je retiens surtout surtout "la femme d'à coté" avec la magistrale Fanny Ardent et le génial Gérard Depardieu et "le dernier métro" avec Catherine Deneuve et (encore !) Gérard Depardieu. sinon, j'aime un peu moins"la peau douce" mais il faut avouer que je n'ai jamais accroché avec le jeu et le style de Jean-Pierre Léaud . Merci pour cette info et ce billet !
RépondreSupprimerFanny Ardant qui fut sa dernière épouse. J'aime beaucoup La peau douce mais Jean-Pierre Léaud n'y joue pas, c'est Jean Dessailly avec la regrettée Françoise d'Orléac, sœur de Catherine Deneuve disparue bien trop tôt.
SupprimerTu fais bien de me le préciser Christiana, je dois confondre alors mais ...il est vrai que j'ai du mal avec Jean-PierreLéaud !
RépondreSupprimerEn revanche, il était très bon dans "les 400 coups" alors disons que j'aime le Léaud enfant . Françoise Dorléac était formidable ,!
Formidable, tous ces articles célébrant nos artistes -- mondiaux -- du "cinématographe" (comme disait Bresson...). J'ai particulièrement apprécié "Le dernier métro" et "Vivement dimanche !" mais aussi "Adèle H." (tellement inspiré, malgré quelques petites faiblesses sur le plan narratif) et "Jules et Jim" : tout en sa manière d'être et de travailler était une sorte de chant d'amour pour ses acteurs et actrices (Euh, surtout ses actrices... ;-) ) ! Amitié, chère Christiane, et merci pour ce beau moment !!!
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