dimanche 26 avril 2015

Tout petit voyage

Juste un week-end, à 80 km, un petit village des Ardennes belges, Sterpigny près de Gouvy.

Un week-end en famille pour l'anniversaire de ma maman, 90 ans.



L'Emiline est la maison d'hôtes où nous séjournons.




Je vous recommande cette charmante maison ardennaise, décorée avec amour. L'accueil d'Angélique et Gauthier, tous deux diplômés de l'école d'hôtellerie et fins cuisiniers y est chaleureuse et sympathique.

http://users.skynet.be/sb258501/

Et si j'ai barbouillé à la hâte deux aquarelles, par tradition, je n'ai pas vraiment eu de temps pour cela...



C'est ici, que la rivière dont vous pouvez souvent voir les photos sur mon blog, l'Ourthe, prend sa source, dans le village du même nom.



L'Ourthe orientale se crée à partir de quatre petits cours d'eau dévalant des collines environnantes.


L'Ourthe est une rivière particulièrement capricieuse. Ainsi, au cours des étés chauds et secs, la rivière se réduit à un mince filet d'eau qui serpente calmement au milieu d'une végétation aquatique dense et verdoyante, tandis que les crues d'hiver peuvent la montrer fougueuse et impétueuse. Son débit peut alors être multiplié par plus de 100.


Petite promenade le lendemain, au Grand Duché de Luxembourg, tout proche.


A Vianden, petite ville dominée par son château.


 Le Château de Vianden fut construit pendant la période du 11e au 14e siècle sur les assises d'un castel romain et d'un refuge carolingien.




Il est une des plus grandes et plus belles résidences féodales des époques romane et gothique de l’Europe.

 
Ensuite, Clervaux.
 
 
N’ayant pas perdu son caractère rural, la petite ville de Clervaux représente le centre de développement et d’attraction de la pointe nord du Grand-Duché.


Une belle église de style Rhénan qui a gardé ses pierres apparentes.

Contrairement, hélas, à l'église Saint-Barthélemy de Liège, de même style qui était fort jolie avec son schiste houiller mais que des architectes peu scrupuleux ont décidé de saccager "restaurer dans le style roman", c'est à dire lui rendre sa façade peinte dans les couleurs vives du Moyen-âge... sauf que pour cela, ils l'ont enduite d'une espèce de béton qui se salit et s'effrite déjà après quelques années. Je n'admettrai jamais que l'on ait pu faire subir cet outrage à cette église que j'adorais!
Fin de la parenthèse car je ne peux m'empêcher de râler quand je pense à l'église de ma jeunesse... j'avais déjà publié un post en 2007, alors qu'elle n'était pas encore aussi abîmée qu'aujourd'hui et cela avait déjà déclenché des polémiques entre pour et contre:

http://christianemoreau.blogspot.be/2007/08/collgiale-saint-barthlemy-de-lige_03.html




Ce centre touristique, encaissé dans la vallée de la rivière « Clerve », abrite un château médiéval, construit au 12e siècle et représentant le témoin millénaire du prestige et de la puissance des comtes de Clervaux.


Dans ce château se trouve la fameuse exposition de photographies "The Family of Man" d’Edward Steichen, collection qui figure sur le registre de l’UNESCO "Mémoire du Monde".





L'exposition se veut un manifeste pour la paix et l'égalité fondamentale des hommes à travers la photographie humaniste d'après-guerre.




Les images d'auteurs tels que Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Dorothea Lange, Robert Doisneau, August Sander, Ansel Adams, ... sont mises en scène d'une manière moderniste et spectaculaire.







 

mercredi 22 avril 2015

Envol


Une nuée d'oiseaux se sont envolés dans l'atelier
 
 
Et tout ce petit monde est au séchage pour quelques semaines encore en attendant le feu de joie, le four!
 



 
Pendant ce temps au jardin...
 

Je me suis entichée de mon mini potager en caisses de vin...


Il ne cesse de s'agrandir


J'ai complètement "déterrée" Gaïa qui n'était plus très fraîche après trois hivers en terre et j'ai arrangé son petit coin avec une nouvelle chevelure-graminée...


Quelques plantes de rocaille...

 
Et quelques fossiles, ammonites ramenées de vacances. 
 
 


dimanche 19 avril 2015

Visitez mon site -enfin- remis à jour
 
 

mardi 14 avril 2015

Travaux au jardin

Les violettes se marient aux primevères


Les narcisses seront bientôt remplacés par les tulipes
 


Il est temps d'aérer les semis, de les acclimater à l'extérieur, de les faire profiter du soleil


de repiquer roquette, ciboulette et basilic


Dans des caisses à vin, c'est plus joli que dans des jardinières en plastique


Petite mise en scène


Même le chat apprécie


Et un repos bien mérité avec un livre que j'ai dévoré en une après-midi:

Je n'ai pas peur de Niccolò Ammaniti

 
Village pauvre au sud de l'Italie, été caniculaire.
Petit garçon sensible et généreux, Michele avait neuf ans en 1978. Vingt ans plus tard, il raconte ces vacances entre ses jeux avec les copains et le drame dans lequel il s'est trouvé impliqué.

Si on n'a pas lu la quatrième de couverture, on commence par s'installer confortablement dans les souvenirs du narrateur. On peut y trouver quelques échos avec ses propres 'grandes vacances' d'enfant à la même époque. Ambiance de bande de garçons, avec l'inévitable caïd un brin sadique qui décide pour les autres et distribue des gages.

 Mais le récit bascule vite, le ton change, la gorge se noue, la tension monte : dira, dira-pas ? sauvera ou pas ? quid des relations familiales ?

Niccolò Ammaniti excelle à happer son lecteur, à le surprendre, mais aussi à l'émouvoir avec des personnages attachants et des situations dramatiques.

Ce roman est bâti sur deux extrêmes : le texte et l'histoire. Entre la légèreté poétique et familière de l'un et la noire pesanteur de l'autre, le lecteur suit Michele qui traverse sa dernière année d'enfance innocente tel un funambule. On pourrait presque sentir l'atmosphère se faire de plus en plus étouffante à la lecture de Je n'ai pas peur, mais comment savoir si ce sont les mots décrivant la canicule ou les phrases liant le garçon et sa découverte qui jouent avec nos impressions ?

J'ai lu presque d'une traite cette histoire qui n'a rien de compliqué dans les faits, mais montre combien il est difficile d'être simplement pauvre ou bien encore d'être un enfant confronté à la réalité des adultes



 

samedi 11 avril 2015

Le joli temps est revenu

Le temps des balades au fil de l'Ourthe



Les couleurs sont encore si douces avant que n'éclatent les roses, jaunes et verts du printemps
 
 


 Déjà les couples se sont formés



 et couvent leurs œufs




 
 
 et la vie reprend dans les vieux troncs creux des saules têtards
 

Les anémones et les ficaires fleurissent

 

Le faucon milan royal (merci Cigalette!) surveille tout ce petit monde
 
 
Mystère et boules de gui
 



 


Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil
C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert

Un arbre millénaire, un nœud dans le bois
C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air
C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond
Le mystère profond, la promesse de vie

C'est le souffle du vent au sommet des collines
C'est une vieille ruine, le vide, le néant
C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse
Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars

C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent
C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance
C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire

C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
 
Georges Moustaki