Le temps des balades au fil de l'Ourthe
Les couleurs sont encore si douces avant que n'éclatent les roses, jaunes et verts du printemps
Déjà les couples se sont formés
et couvent leurs œufs
et la vie reprend dans les vieux troncs creux des saules têtards
Les anémones et les ficaires fleurissent
Le faucon milan royal (merci Cigalette!) surveille tout ce petit monde
Mystère et boules de gui
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil
C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert
Un arbre millénaire, un nud dans le bois
C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air
C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond
Le mystère profond, la promesse de vie
C'est le souffle du vent au sommet des collines
C'est une vieille ruine, le vide, le néant
C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse
Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars
C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent
C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance
C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil
C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entrouvert
Un arbre millénaire, un nud dans le bois
C'est un chien qui aboie, c'est un oiseau dans l'air
C'est un tronc qui pourrit, c'est la neige qui fond
Le mystère profond, la promesse de vie
C'est le souffle du vent au sommet des collines
C'est une vieille ruine, le vide, le néant
C'est la pie qui jacasse, c'est l'averse qui verse
Des torrents d'allégresse, ce sont les eaux de Mars
C'est le pied qui avance à pas sûr, à pas lent
C'est la main qui se tend, c'est la pierre qu'on lance
C'est un trou dans la terre, un chemin qui chemine
Un reste de racine, c'est un peu solitaire
C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
Georges Moustaki
Un très beau billet ! Quand la terre se réveille chaque printemps...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la 2, 3, et la 15ème photo !!! Bravo
Et que dire de ce poème-chanson de Georges Moustaki !!!
Beau dimanche !
Le contraste entre eau calme et eau tumultueuse
SupprimerBonjour Christiana, superbes photos, pour ton oiseau il me semble un peu grand pour être un faucon, mais je pense plutôt, vu sa queue largement échancrée que tu as eu la chance de photographier un milan royal, superbe merci bond dimanche
RépondreSupprimerMerci pour le milan royal, j'ai corrigé, tu es très précieuse, la prochaine fois, je te demanderai...
SupprimerBonjour Christiana. Message pour l'oie : t'as d'beaux yeux tu sais...
RépondreSupprimerMerveilleux Moustaki... J'aime beaucoup aussi la l'interprétation de Stacey Kent (https://www.youtube.com/watch?v=VrvjsjNEocU).
L'oie ne te fera pas la réponse de Michèle Morgan à Jean Gabin...
SupprimerJe n'arrive toujours pas à lire ton site...
SupprimerMerci pour ce joli moment au bord de l'eau. Bon et doux dimanche.
RépondreSupprimerMerci, il sera effectivement beau et doux
SupprimerBonjour chère Christiana,
RépondreSupprimerJe viens de faire une très agréable promenade en ta compagnie... Ta région est si belle et la nature si généreuse.
De très jolis clins d'oeil, tout ce que j'aime et qui me fascine et me rassure.
Merci pour les mots de Georges Moustaki.
Je suis allée voir ton petit bonhomme et je n'ai pas pu m'empêcher de faire comme lui, lever la tête au ciel...
Il est tout mignon et rempli de tendresse.
❀ ✺ Gros bisous ✺ ❀
Merci pour ton gentil commentaire. Cet été je serai à Gassin dans le Var de mi-juillet à mi-août. Tu vis où exactement dans le Vaucluse ?...
Je ne vis pas dans le Vaucluse, hélas! j'y serai en vacances... Gassin, 207 km de Venasque! Un peu trop loin, dommage! :-(
SupprimerJe vais regarder où se trouve Vénasque ! Bisous
RépondreSupprimerWaowww ! Avec les paroles de cette superbe chanson de Georges Moustaki (que je fredonnais, ado) : adaptation chaleureuse et modeste d'une célèbre chanson brésilienne au rythme de "samba" (si je ne me trompe...), comme je l'ai appris plus tard... Le milan et sa queue fourchue, les tourments finaux des eaux de l'Ourthe... et ses apaisements comme dans les quatre premières photographies, superbement cadrées et éclairées... "Un pas, une pierre, un chemin qui chemine...". Pour ma part, déjà douze heures de travail cumulées pour mon dernier article qui restera consultable au moins trois mois en exclusivité, et toujours perfectible... Et toujours pas de nouvelles de Mme d'Ormesson fille pour ma bluette kafkaïenne : je crains qu'à part pour éventuel plagiat/kidnapping/transfomation pour "gros public", l'ouvrage n'intéresse guère les salons endogames parisiens... "Ma brrrav' dam', c'est qu'on arrive à un ââââge où qu'on croit pus guère aux miracles venant de ç'te fange-lààà ! Bah, dame, ça va s' terminer chez Stellamaris à quinze exemplaires vendus, ç't affaire-là, j'vous l'avions ben dit... par la force (opaque) des choses -- ou tout l' côté obscur de la force -- en ç' pays d'imbéciles lepénistes/sarkolâtres... " Au fait, et ta propre oeuvre écrite ??? Bises & Amitié sincère à toi (... et ton amoureux) !!!
RépondreSupprimerPour Héloïse d'Ormesson, tu devrais lui envoyer un mail pour demander des nouvelles; elle répond toujours même si elle y met le temps parce que débordée.
SupprimerPour les autres, bin... wouais... comme tu dis!