Après « La sonate oubliée » et « Cachemire rouge, Christiana Moreau a publié, le 9 juin, toujours chez Préludes, « La Dame d’argile ». Il y est question d’un buste de femme en argile produit à Florence à la fin du XVème siècle et retrouvé dans une famille d’origine florentine ayant émigré en Wallonie après la deuxième guerre mondiale.
Christiana Moreau est peintre et sculptrice autodidacte ; ses productions sont très variées et inventives. Depuis 2017, elle s’est tournée vers le roman.
Sabrina est restauratrice au musée des Beaux-arts de Bruxelles. Elle hérite par sa grand-mère Angela d’une statuette représentant un buste de femme ; celle-ci a été nommée par son autrice Costanza Marsiato « la sans pareille ». Le modèle est Simonetta Vespucci ; on la retrouve sur de nombreuses œuvres du Quattrocento italien, notamment celles de Botticelli.
4 types de chapitres s’entremêlent : Sabrina, Angela, Costanza et Simonetta.
Pour faire expertiser sa statuette, Sabrina fait appel à Pierre, son ex-amant, spécialiste bruxellois de la renaissance italienne, qui l’adresse à Stefano, un spécialiste florentin ; ainsi, elle passera deux mois à Florence.
Pour rejoindre son époux Giuseppe, mineur en Wallonie, Angela quitte sa famille avec dans sa valise la statuette que sa mère a accepté de lui léguer ; ainsi, elle poursuit la tradition familiale de la transmission mère fille.
Pour devenir une artiste, Costanza quitte son village sans l’autorisation de son père, habillée en garçon, pour se rendre à Florence ; ainsi, sous cette apparence, elle pourra être admise au sein des ateliers des maîtres italiens.
Pour être mariée richement avec Marco Vespucci, Simonetta quitte la côte ligurienne pour se rendre à Florence ; là, grâce à sa beauté sans pareille, elle devient le modèle préféré des artistes.
En faisant œuvre d’historienne, Christiana Moreau met en scène avec habilité et tendresse des femmes au destin singulier.
On en a parlé dans @culturL.
RCF Limousin
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