L'objet de mon voyage à Paris était l'exposition sur Artemisia au musée Maillol comme je l'ai expliqué dans mon post du dimanche 1er avril.
Récapitulatif ici:
En attendant l'heure de mon billet coupe-file de 14h, nous avons préféré nous ménager en faisant une balade sur la Seine en bateau-mouche...
D'accord, ça fait très touristes japonais mais il y avait peu de monde à cette heure matinale et cela permet d'avoir une vue d'ensemble (et reposante!) sur les bâtiments des quais, un angle de vision privilégié pour les photos.
D'accord, ça fait très touristes japonais mais il y avait peu de monde à cette heure matinale et cela permet d'avoir une vue d'ensemble (et reposante!) sur les bâtiments des quais, un angle de vision privilégié pour les photos.
Ensuite nous nous sommes rendus au musée Maillol pour l'exposition Artemisia qui m'a enchantée.
Beaucoup de tableaux rassemblés, de collections particulières pour la plupart, donc rarement exposés.
A l'étage, les salles des collections permanentes dédiées à Maillol.
La création du Musée Maillol est l'aboutissement d'une vie consacrée à l'Art
C'est à l'âge de 15 ans que Dina Vierny fait la connaissance de Maillol, qui découvre alors celle dont on lui a dit qu'elle ressemblait à son oeuvre.
C'est à l'âge de 15 ans que Dina Vierny fait la connaissance de Maillol, qui découvre alors celle dont on lui a dit qu'elle ressemblait à son oeuvre.
Cette rencontre entre un modèle et son art va stimuler profondément sa capacité créatrice : Maillol a trouvé la figure qu'il avait en lui, celle dont il a besoin pour créer et qui lui permet de continuer son oeuvre, fondée sur la beauté du corps. Leur collaboration sera très fertile et va durer dix ans. Maillol prend Dina comme modèle des dessins à partir desquels il conçoit sa sculpture.
Des oeuvres telles que "la Montagne", "l'Air", "la Rivière", mais aussi des statuettes comme " Dina à la natte" ou des peintures, pastels et dessins naissent de cette confrontation entre la perfection d'un corps et la maturité d'un talent.
Dina Vierny posera aussi pour certains des plus chers amis de Maillol : Matisse, qui voulait refaire une moderne Olympia, Bonnard, qui fit le "Grand Nu sombre", et Dufy, qui exécute toute une série de dessins d'après elle.
Avec la guerre, Maillol se retire dans son atelier, isolé dans la montagne, et travaille, avec Dina bien sûr, à son oeuvre ultime : "Harmonie".
Avec la guerre, Maillol se retire dans son atelier, isolé dans la montagne, et travaille, avec Dina bien sûr, à son oeuvre ultime : "Harmonie".
Cette dernière sculpture restera inachevée puisque Maillol meurt en 1944, à la suite d'un accident de voiture. Il faudra attendre vingt ans avant qu'il ait des funérailles nationales.
Après la donation des sculptures de Maillol installées dans les jardins des Tuileries sous l'autorité d'André Malraux en 1964, et réimplantées depuis peu dans le jardin du Carrousel pour s'harmoniser avec la nouvelle perspective des jardins, Dina Vierny prit la décision de créer sa Fondation pour rendre publique toute l'oeuvre d'Aristide Maillol. Elle atteindra son but : la création du musée Maillol, partie essentielle de sa vie.
Enfin, dernière partie de la visite: Une petite exposition dédiée à Séraphine Louis dont j'avais déjà parlé ici:
http://christianemoreau.blogspot.com/2008/10/sraphine-louis-camille-claudel.html
A la suite à la sortie du film Séraphine incarnée par Yolande Moreau.
Née dans le village d’Arsy d’un père horloger, Séraphine aspirait à la vie religieuse. Elle resta de 1882 à 1902 au couvent des Soeurs de Saint-Joseph à Senlis. Employée comme femme de ménage, elle fit ses premières peintures en 1906 et rencontre Wilhelm Uhde en 1912, un collectionneur allemand qui achète tous ses tableaux. Séraphine mourra tragiquement de faim, abandonnée de tous à l'asile psychiatrique
.
Le soir, un petit détour par les Galeries Lafayette, non pour de frivoles achats mais pour admirer ce qui reste du magnifique décor art nouveau, notamment, la coupole de verre coloré.
Une plongée dans l'univers d'Emile Zola et son Bonheur des Dames...
L'opéra Garnier vu du toit du magasin.
Et pour finir cette journée, petit repas au quartier latin, rue de la Huchette.
Ha lala !! rue de la Huchette j'adore !!
RépondreSupprimerJ'ai été profondément touchée par le film et la vie de Séraphine Louis ( de Senlis), ses oeuvres sont à la fois complexes, gaies, colorées. Dans le même "registre" si je puis dire, la vie de Camille Claudel est aussi une vie de passion, de créations irrésistibles! Deux artistes passionnantes.
RépondreSupprimerChacune ayant une aura égalant leur génie, chacune sombrant dans la folie...Merci pour cette belle balade...
Bravo pour le choix des visites!!Maillol a débuté la sculpture lorsque sa vue devenait déficiente et cela lui a réussi!! Séraphine à exprimé sa passion à Senlis près de Crépy en Valois où je réside! Le quartier latin, le QG de ma jeunesse!! Mais de qui est cette sculpture de femme bras levés??? Depuis 30ans, Paris possède des nouveautés que je connais plus!!! BISOUS FAN
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