mercredi 28 octobre 2020
Éditions de la Loupe
lundi 26 octobre 2020
jeudi 22 octobre 2020
Découragée!
dimanche 18 octobre 2020
Octobre
Octobre
Francis Cabrel
Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Il y aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines
Il y aura certainement
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides qui traînent
Et les nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne
On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux
Devant le monde qui s'incline
Certainement appuyés sur des bancs
Il y aura quelques hommes qui se souviennent
Et les nuages pris sur des antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne
Et sans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du Nord
Octobre restera peut-être
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du Nord
Octobre restera peut-être.
dimanche 11 octobre 2020
Promenade en Fagnes
35 ans que j'ai laissé tomber mes balades en Fagnes suite à l'invasion de touristes (Hollandais) au début des années 1980. J'avais perdu ma Fagne sauvage et solitaire où l'on pouvait marcher dans les sphaignes et les marécages sans rencontrer personne.
Évidemment, suite à ce déferlement la zone a été classée parc naturel, et est extrêmement règlementée, rançon du succès et obligation pour protéger ce milieu riche et unique.
On a tracé des sentiers bien droits ou même des familles avec enfants en poussettes peuvent se promener.
Sur les tourbières et marais, ce sont les planchers, caillebotis. Il n'y a presque plus besoin de chausser les bottes. Plus question de piétiner la flore et surtout les sphaignes.
Mais la beauté des paysages est préservée pour le plus grand bonheur de la faune.
Les Fagnes sont toujours photogéniques et drainent leur mystère, leurs légendes, nutons, maniquets et sorcières et leur lot de drames, d'enlisés, de perdus, dont le plus célèbre marqué de la croix des fiancés, à côté d'une borne frontière entre la Prusse et la Belgique.
Nous sommes en janvier 1871. François Reiff, ouvrier au barrage de Gileppe et Marie-Joseph Solheid, servante à Halloux sont amoureux. Un dimanche, alors qu'ils sont en route pour récupérer les documents nécessaires pour leur mariage, ils sont pris dans une tempête en Fagne. Une épaisse couche de neige recouvre la lande et les amoureux se perdent à jamais. Cet hiver 1870-1871 fut l'un des plus terribles de la seconde moitié du 19è siècle. C'est un douanier prussien qui découvrit les corps deux mois plus tard, à la fonte des neiges. François avait glissé un mot dans le corsage de Marie: "Marie vient de mourir et moi je vais le faire." Le Douanier retrouva le corps de François deux kilomètres plus loin.
Source: http://www.vivreici.be/
Et pour terminer la journée, le café de la Baraque Michel...
Et la tarte aux myrtilles.