vendredi 31 août 2007
A bientôt
Bientôt l'Italie
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large. [Paul Gauguin]
La vraie cuisine est une forme d'art. Un cadeau à partager. [Oprah Winfrey]
Pour bien cuisiner il faut de bons ingrédients, un palais, du coeur et des amis. [Pierre Perret]
Plus que deux nuits à dormir...
jeudi 30 août 2007
Histoire d'amour à la Renaissance
Filippo Lippi est placé très jeune au couvent des Carmes de Florence où il prononce ses vœux en 1421 à l'âge de 15 ans. Il peint ses premières œuvres dans ce couvent.
En 1456 il est nommé chapelain du couvent de Sainte-Marguerite à Prato. Il y séduit une religieuse, Lucrezia Buti, qui pose pour lui en Madone et qu'il enlève peu après avoir découvert qu'elle était enceinte de lui.
En 1457 naît donc celui qui deviendra plus tard peintre sous le nom de Filippino Lippi.
Lippi connaît des problèmes avec la justice florentine qui compte bien le condamner pour avoir corrompu une nonne.
Pour le sauver de la mort Cosme de Médicis, son principal mécène et ami part au Vatican demander au pape Pie II, nouvellement élu et ami de Cosme, de le gracier.
Ce dernier s'exécute en relevant Fra (Frère) Filippo et Lucrezia de leurs vœux.
Lippi épouse donc Lucrezia quelques semaines plus tard, nous sommes alors en 1458, Lippi a 52 ans, Lucrezia n'a pas 20 ans.
lundi 27 août 2007
Terre d'Italie
C'est là que travaille Mario Mariani qui fabrique, du bas vers le haut, des énormes vases de jardin, et ceci entièrement à la main. Avec un peu de chance, je le verrai peut-être allumer son four à poterie à bois, tout à fait identique à ceux qui étaient utilisés à l’époque romaine. Pas de thermomètre. Il juge le degré de chaleur en se basant sur la couleur des pots chauffés à blanc. Mario a utilisé ces techniques traditionnelles pour fabriquer les carreaux utilisés pour la restauration de plusieurs fameuses églises toscanes.
Le moyen-âge
Au 12ème et 13ème siècle(s), l’accroissement de la population et la croissance économique encouragèrent le développement de ce qui allait devenir la principale manufacture de Impruneta. La population exploitait l’argile locale dont la qualité permettait de produire toutes sortes de briques et de récipients.Au 16ème siècle, la relation entre le marché florentin et les fours à poterie de Impruneta se renforça encore, la production d’objets faits à la main destinés à un usage domestique ( des “mezzine” et des bassins) se réduisant mais celle de jarres utilisées pour stocker l’huile d’olive augmentant. Des objets de terracotta utilisés pour les jardins, comme notamment des grands pots spécialement utilisés pour les plantes étaient aussi fabriqués à Impruneta.
Entre le 17ème et le 18ème siècle, les propriétaires de poteries de Impruneta apprirent à diversifier leur activité en ajoutant une glaçure au plomb qui était très durable mais ne se prêtait pas facilement à un revêtement.
Au début du “décollage industriel” en Italie, en 1881, on comptait 22 fabriques de terracotta à Impruneta, la plus importante appartenant à la famille Agresti.
La bibliothèque Laurentine de Florence
Cette bibliothèque fut fondée par Cosimo l’Ancien, de la famille des Médicis et se développa grandement sous le gouvernement de son fils Piero et de son petit-fils Laurent (le Magnifique). Les travaux commencèrent en 1524 sous la direction de Michel-Ange et furent terminés par ses disciples, à l’inclusion de Giorgio Vasari et Bartolomeo Ammannati. Le vestibule de la bibliothèque, dessiné par Michel-Ange, est considéré comme l’un des premiers exemples d’architecture maniériste, précurseur du style baroque. Selon toute vraisemblance, les carreaux de terracotta rouge utilisés pour paver la bibliothèque venaient de Impruneta.
Et puis, ce matin, un mail d'Amedeo, mon hôte et ami qui m'écrit ceci:
POUR LA TERRE A CUIRE A 100 M DE CHEZ MOI ,ILS FONTS DES BRIQUES COMME AU TEMPS DES ETRUSQUES.
Chouette!
dimanche 26 août 2007
jeudi 23 août 2007
Enfin fin...
L'amour, toujours l'amour
Longtemps a flotté l’odeur de son corps
Planant lascivement dans le décor
Fragrance d’amour parfum exhalé.
Longtemps a flotté l’odeur de son corps
Déposée sur mes mains sur ma peau
Fragile comme l’aile d’un oiseau
Planant lascivement dans le décor.
Déposée sur mes mains sur ma peau
Quand mon prince charmant s’en est allé
Fragrance d’amour parfum exhalé
Fragile comme l’aile d’un oiseau.
mardi 21 août 2007
samedi 18 août 2007
Harmonie bleue
lundi 13 août 2007
Née des 4 éléments
samedi 11 août 2007
Artiste ou gratte-papier
jeudi 9 août 2007
Délivrance
Cloaca, pour en finir avec la merde
La merde d'artiste en boite même payée au prix de l'or ne tient pas dans le temps.
La solution, c'est la merde fraiche, produite dans le musée, bien sûr c'est plus cher, 200 000 $ la machine au lieu de 30 000 $ la boîte. Mais la qualité, ça a un prix.C'est le projet CLOACA
Cloaca (« cloaque ») est une Installation de l'artiste Wim Delvoye (2000), qui représente un tube digestif humain géant et fonctionnel.
Wim Delvoye a commencé à dessiner sa machine en 1992.
Elle a été présentée pour la première fois en 2000, au Museum van Hedendaagse Kunst Antwerpen (M HKA) à Anvers. Depuis, Cloaca fait le tour du monde : Zurich (2001), Vienne (2001), Düsseldorf (2002), New York (2002), Lyon (2003), Toronto (2004), Prato (2004) etc.
Doté de l'apparent sérieux d'un laboratoire scientifique (Wim Delvoye s'est entouré de plusieurs scientifiques et ingénieurs pour concevoir sa machine), exposé dans les conditions, elles aussi solennelles finalement, de l'Art, Cloaca ingère les aliments fournis par un traiteur (mais plusieurs grands chefs ont accepté de composer des menus à son intention) et produit des excréments. Les excréments sont emballés sous vide et marqués d'un logo qui pastiche ceux de Ford et de Coca-Cola et sont ensuite vendu aux environs de 1 000 dollars pièce.
Nous sommes donc bien dans une société capitaliste marchande, on produit n'importe quoi, mais ce qui compte c'est la valeur marchande de l'objet. L'objet en soi n'a aucune valeur ni artistique, ni de message, ce n'est même plus ni de la dérision ni de la provoc, ça a déjà été fait. On a un outil capitaliste de production de merde.
mercredi 8 août 2007
Merde d'artiste
En mai 1961, Piero Manzoni déféqua dans 90 petites boîtes de conserves, (plus précisément il déposa trente grammes d'excrément par boîte pour vendre par la suite ces boîtes au prix de trente grammes d'or selon la valeur du cours de l'or) sur lesquelles fut inscrit « merde d'artiste » en différentes langues. Ces boîtes furent toutes vendues et se retrouvent maintenant dans diverses collections d'art dans le monde entier et se négocient à un prix élevé, à l'exception toutefois de quelques-unes qui explosèrent probablement à cause de la corrosion de la boîte et de la pression du gaz…
Depuis sa création, cette série a été disséminée dans le monde entier. Aujourd'hui, la valeur d'une boîte est d'environ 30500€
Manzoni n'a vendu que très peu de boîtes de son vivant. Il les a donné à ses amis ou fait des échanges avec d'autres artistes.
Anecdotes
Parmi les boîtes ayant connu des problèmes d'étanchéité, il y aurait celle donnée à Jens Jorgen Thorsen, artiste danois mort en 2001. Peu de temps avant sa mort, il déclarait les avoir jetées à cause de l'odeur. Le musée municipal de Randers (Danemark) a connu un grave problème en 1998 quand une boîte prêtée par un collectionneur s'est mise à fuir. Le collectionneur a d'abord demandé un dédommagement - moins de merde donc perte de la valeur, puis un artiste généreux l'a offerte au musée et payé les 30000€ réclamés par le collectionneur.Les analyses effectuées à l'époque par la compagnie d'assurance ont montré qu'il s'agissait effectivement d'excréments, sans que l'on puisse dire si leur provenance était humaine ou animale.
Marina Fossati, collectionneuse et consultante en stratégie auprès de multinationales, a eu tellement peur que sa boîte se mette à fuir, qu'elle la laissa quelques temps dans son réfrigérateur sur les conseils d'un de ses amis spécialistes, avant, poussée par son mari, de réussir à l'échanger.
Une boîte prêtée au musée Serpentine de Londres lors de la grande exposition consacrée à Manzoni à la fin du XXe siècle, a été renvoyée à son propriétaire, le notaire milanais Consolandi. L'odeur dégagée ne laissait pas de doutes sur l'origine des matières incluses.
En ce qui concerne le problème de la valeur des boîtes fuyantes, pour Pierre Cornette de Saint Cyr, le célèbre commissaire-priseur, si beaucoup de boîtes se mettent à fuir, alors c'est que cela fait partie de la nature de l'œuvre. Dans ce cas, cela ne change rien à sa valeur.
Je m'abstiendrai de faire des commentaires personnels, je vous en laisse le privilège...
A suivre! (Vous n'avez pas tout vu!)
mardi 7 août 2007
Faune d'atelier
dimanche 5 août 2007
Farniente
Le mois d'août et reprise partielle des activités!
C'est tuant le mois de juillet quand tout est paralysé pour cause de vacances...
Ma sculpture "4 éléments" est sèche et archisèche! (à dire très vite plusieurs fois de suite).
Bien emballée et départ pour aller se faire cuire...
A présent attente angoissée jusqu'à jeudi.
Et pour finir la journée en beauté et me remettre de cette séparation, les doigts de pieds en éventail, au soleil.vendredi 3 août 2007
Collégiale Saint-Barthélemy de Liège
Restaurée, paraît-il dans le style roman de l'époque.
Ils ont fait de cette magnifique église de style Rhénan en schiste houiller un décor d'opérette en stuc rouge et blanc! C'est gai! C'est tape à l'oeil.
J'ai questionné une amie, spécialiste des monuments historiques, conservateur de la Sainte Chapelle et de la Conciergerie à Paris qui me dit qu' effectivement à l'époque romane on aimait beaucoup les peintures vives mais comme on n'a plus de trace de ce qui existait vraiment il faut s'abstenir de restaurer de la sorte.
Je suis très choquée et très peinée par ce "qu'ils" ont fait à ma petite place que j'aimais tant.
J'y ai passé trois années de ma jeunesse.
Je trouvais que cet ensemble, l'église et son petit perron avaient un charme fou et étaient si harmonieux.
Ci-dessus, la même place en 1987, il y a vingt ans, avant restauration.(Vous constaterez comme les arbres ont grandi en vingt ans).
Sous le stuc et la peinture, on ne voit plus du tout le schiste houiller qui est pourtant un matériau très caractéristique de notre région.
Et dans leur logique, pourquoi n'ont-ils pas recouvert et peint également le petit perron?
Ci-dessus, une gravure par Remacle Le Loup, faite en 1735.
Vous constatez qu'il n'y a pas de peinture et que le grès houiller est déjà à nu.