Flemme!

Ce mois de juillet qui se traîne et la flemme qui s'est emparée de moi...
Je m'oblige pourtant à déblayer un peu le terrain en vue de l'expo qui approche à grands pas...

Les petits miroirs sont terminés

Cette toute petite sculpture a retrouvé un nouveau chapeau

Flore a son socle

Et les paquets commencent à s'entasser...

Pourtant l'inquiétude est toujours dans le fond de mes pensées, la semaine prochaine, je dois récupérer à la cuisson une fontaine et la lune bleue et si tout s'est bien passé, il me restera 3 jours pour monter le mécanisme de la pompe et faire les patines.

Calme plat

Il fait si calme, en ville, dans les magasins, sur les blogs...
On dirait que tout le monde est parti loin.
Ce 30 juillet c'est peut-être la fin du calme plat?





Et dans un mois, quand tout le monde sera rentré et s'affairera, je serai là, au paradis!

Programme du jour

Il faut bien attendre que les sculptures sèchent!

La femme sciée en deux

La Femme sciée en deux.
Un numéro qui en fera frissonner plus d'un !

Une fois de plus j'ai coupé le bras pour le replacer sur le côté...Cette pose me paraît plus naturelle, moins bizarrement contorsionniste.

Décidément cette sculpture m'a donné du fil à retordre, j'espère que je n'ai plus à revenir dessus car elle commence à m'embêter sérieusement.

Il serait temps de passer à autre chose...

Jamais fini?

Décidément, je n'étais toujours pas contente des proportions, le bras gauche trop court alors aux grands maux les grands remèdes, je lui ai coupé la main pour allonger le bras et tant que j'y étais, les genoux.

A présent je la laisse. Il arrive un moment où il faut savoir s'arrêter...

Je vais faire ma sieste sous les arbres...

Flore dans son élément

La cuisson de Flore s'est très bien passée.
La voici poncée, lissée mais sans patine car cette terre a une jolie couleur naturelle qui ne nécessite rien de plus.

La dernière main

Hier soir (enfin ce matin à 2 heures) j'étais tellement fatiguée que j'ai triché en cachant la main gauche sous les plis du tissus pour aller dormir mais cet après-midi en la reprenant, je me suis dit que ce n'était pas sérieux et je lui ai fait sa deuxième main.
Voilà, faute de paresse réparée.

Avant d'aller dormir

Un peu plus légère

Pour tromper l'attente (c'est aujourd'hui que je dois savoir si Flore a subit le test de la cuisson avec succès) je décide de faire la chose la plus technique et qui demande le plus de concentration afin de m'occuper l'esprit et de ne pas trop stresser...

Vider cette sculpture.

C'est un peu comme les artichauts, il y en a plus quand c'est fini!

Le temps suspendu

Pas beaucoup avancé aujourd'hui...Juste revérifié certaines mesures, la tête trop grosse, l'ébauche d'oreilles mais toujours pas de bras ni de cheveux!

J'ai craqué!

Avec les restes de terre, quelques petits miroirs de fées ou encore quelques bijoux...

Hier, un visage sorti de l'argile, un reste de terre chamotée.

Oui, l'art d'accommoder les restes en temporisant mon envie.

Il ne faut pas que je recommence une nouvelle sculpture, je n'ai pas le temps, je dois penser à préparer mon expo puis mes vacances et puis avec un peu de chance le soleil va revenir...

Mais comment ne pas penser à ce paquet de terre de 10 kg bien emballé dans son plastique?
Je tourne autour, il m'obsède...Et puis je craque!

Trop tard!

Me voilà repartie pour une nouvelle après midi de travail.

Une ébauche

Puis le plaisir de mettre les éléments en place

Fin d'après midi, je la remballe jusqu'à la prochaine séance sous son drap humide contente d'avoir cédé.

Sa vie au coeur de l'argile

Reportage raku

Ce matin j'ai donc cédé à l'impatience et du même coup, à l'infidélité.

Je suis allée conduire Flore et quelques bricoles dans une petite poterie à la campagne, à Clavier, qui a bien voulu m'accueillir pour la cuisson.



Les autres resteront encore un peu à la maison pour sécher.

Dans la poterie c'est l'effervescence!

Une dizaine de personnes participent à un stage de raku.

Le raku ( japonais : 楽焼 rakuyaki ) est le résultat d'une technique d'émaillage d'origine coréenne qui s'est développée dans le Japon du 16 éme s. et servait à la fabrication de bols pour la cérémonie du thé.

La technique du raku est un procédé de cuisson. Les pièces incandescentes sont enfumées, trempées dans l'eau, brûlées et laissées à l'air libre. Elles subissent un choc thermique important.

Le raku est synonyme de cuisson basse température, les pièces émaillées sorties d'un four à environ 1000°C sont rapidement recouvertes de matières inflammables naturelles comme de la sciure de bois compactée afin d'en empêcher la combustion en limitant l'apport d'oxygène au contact de l'émail en fusion.

Cette phase est la réaction d'oxydo-réduction au cours de laquelle apparaissent les couleurs plus ou moins métallisées, les craquelures ainsi que l'effet d'enfumage de la terre laissée brute formant les principales caractéristiques de ce type de céramique. Après refroidissement les pièces sont nettoyées avec un produit abrasif pour enlever tous les résidus de suie et de cendre.

Dans tous les cas ces pièces travaillent et chantent ainsi l'histoire de la terre, du feu et de l'eau. L'implication dans le raku est souvent plus profondément issue de sa philosophie, de ses racines et de son sens culturel.

En partant, un dernier coup d'oeil à Flore qui attend son tour dans le four.

En sortant de là, mes cheveux et mes vêtements étaient tellement imprégnés que j'avais l'impression d'être un jambon fumé!