Quand je n’attendrai plus
Les lilas du printemps
Prémices du beau temps
Qui revient assidu.
Quand le vent frôlera
Mon visage insensible
Le soleil invisible
A mes yeux s’éteindra.
Quand je serai muette
Aux chansons de Paris
Qui donnent le tournis
Aux flonflons de la fête.
Quand je me lasserai
Des rues de Florence
Chargées de renaissance
Au détour des palais.
Quand je n’aimerai plus
Cœur battant, amoureuse
Déchirée ou heureuse
Par l’amour absolu.
Quand je n’ébaucherai
Plus de projets futiles
Créations inutiles
Superflu qui me plaît.
Et lorsque résignée
Devant les injustices
Les guerres dévastatrices
La misère réprimée…
… Alors je serai vieille.
Un petit coup de blues ?
RépondreSupprimerBonsoir belle Dame
RépondreSupprimerSuperbe,beau, tendre,délicieux,vos oeuvres, vos textes, les commentaires,vous, vos fans.
Michel L.
Pas du tout mister tweedy au contraire puisque tout ce que je cite me passionne encore, le danger n'est pas encore là...
RépondreSupprimerMerci Michel, c'est gentil à vous.
Cette poésie emplie d'évocations démontre que ton vieillissement subjectif est loin d'arriver.
RépondreSupprimerChez les artistes, les personnes en recherche, le vieillisement physique est une réalité qui s'impose plus vite que l'âge contenu dans la tête.
Gardons le moral, la pleine forme et vivons le mieux possible ce qui reste devant...