Paris est une ville que j'adore, j'essaie de m'y rendre au moins une fois par an car si je reste trop longtemps sans y aller, elle me manque.
J'y allais cette fois pour visiter l'exposition Arcimboldo au musée du Luxembourg.
Les plus beaux tableaux de ce peintre y étaient réunis.
Giuseppe Arcimboldo (Milan, 1527 - Milan, 1593), est un peintre maniériste, célèbre comme auteur de nombreux portraits suggérés par des fruits, des végétaux ou des animaux astucieusement disposés.
Son chef-d’œuvre est manifestement son portrait de Rodolphe II en Vertumne (dieu grec des récoltes et de l'abondance) daté de 1591
C’est peu après son arrivée au service de Ferdinand Ier à Prague que Giuseppe Arcimboldo commence la première série des quatre saisons, et laisse éclater un style pictural surprenant : les « têtes composées » portraits caricaturaux (ghiribizzi) ou allégoriques formés d’une juxtaposition de fruits, légumes, végétaux, symbolisant les saisons ou les métiers. Cette œuvre suscite un engouement considérable à la cour.
J'allais aussi à Paris pour voir les illuminations de Noël aux Champs-Elysées dans une ambiance féérique.
Et aussi les petits restos sympas du quartier latin, bourrés d'une foule joyeuse dans l'odeur des raclettes, tartiflettes et fondues.
La visite au Panthéon, plus austère et solenelleVisite au tombeau d'Emile Zola, mon écrivain préféré.Pauvre Zola, emmuré dans ce silence sombre aux côtés de Victor Hugo et Alexandre Dumas...Comme il serait mieux au Père Lachaise parmi les arbres et les oiseaux!
Accroché à la coupole, le pendule de Foucault, du nom du physicien français Jean Bernard Léon Foucault, est une expérience conçue pour mettre en évidence la rotation de la Terre.
Au détour d'une galerie d'art, une sculpture originale. La Fée Électricité est une peinture de Raoul Dufy.
Commencée en avril 1936 et terminée en 1937, Raoul Dufy réalise, pour le Pavillon de l'Électricité de l’Exposition Internationale, la plus grande peinture existant au monde sur un support indépendant : La Fée Électricité d'une superficie de 624 m². La peinture est formée de 250 panneaux de contreplaqué de 2 m de hauteur sur 1,20 m de largeur, sur lesquels il peint avec une peinture à l'huile très légère, donnant une illusion de gouache.
Les personnages, au nombre de 110, sont répartis en deux foules de savants, d'Aristote à Pierre Curie, dont les travaux sont associés à l'essor de l'électricité. Le motif central représente les Dieux de l'Olympe trônant au-dessus de l'ultra-moderne centrale électrique de Vitry-sur-Seine, dont Raoul Dufy avait ramené de nombreux documents. Le registre supérieur se déroule à la façon d'un panorama (se lisant de droite à gauche). On peut y voir de nombreuses scènes de moisson, de navigation, d'industrie... En cette saison, la tour Eiffel avait des airs étranges, cachée dans la brume.
Quelle chance tu as eue d'aller "rôder" dans la folie du paris illuminé...
RépondreSupprimerLe printemps d'Arcimboldo a toujours été mon préféré car il illustrait la pochette de mon disque vinyl favori - avec le "Concerto en sol" de Ravel : "Les Quatre saisons" de Vivaldi...
Une amie vient de faire une toile (d'ailleurs très belle) avec une mention du nom "Dourvac'h" - et comme il s'agit d'un motif féminin, j'ai repensé à ce que tu avais écrit... Bon, ta mention du "Prince charmant" (rires) me convient bien mieux, encore merci...
Tes voeux étaient très touchants - merci... et je t'ai envoyé ceux de Carine & Damien...
Bises & amitié à toi, Christiana ! A l'année prochaine...