"Vernissé par le verglas" très belle tournure poétique , en effet on a l'image toute brillante de la nature enduite d'un glaçage de confiseur Bravo Christina
Ooooh ! Nous sommes une fois encore gâtés par Christiana. Tout un symbole dans sa peinture. Merci pour ce cadeau Christiana. En échange, voici ce que l'arbre inspire à Jules Supervielle, c'est mieux que tout ce que je pourrais dire !
Le premier arbre
C'était lors de mon premier arbre, J'avais beau le sentir en moi Il me surprit par tant de branches, Il était arbre mille fois Moi qui suis tout ce que je forme Je ne me savais pas feuillu, Voilà que je donnais de l'ombre Et j'avais des oiseaux dessus. Je cachais ma sève divine Dans ce fût qui montait au ciel Mais j'étais pris par la racine Comme à un piège naturel. C'était lors de mon premier arbre, L'homme s'assit sous le feuillage Si tendre d'être si nouveau. Etais-je un chêne ou bien un orme C'est loin et je ne sais pas trop Mais je sais bien qu'il plut à l'homme Qui s'endormit les yeux en joie Pour y rêver d'un petit bois. Alors au sortir de mon somme D'un coup je fis une forêt de grand arbres nés centenaires Et trois cents cerfs la parcouraient Avec leurs biches déjà mères.
"Objets inanimés, avez-vous donc un âme " , en tout cas cet arbre "s'attache à notre âme et la force d'aimer", je reprends les mots de Lamartine qui me viennent devant cette peinture de Christiana Ah le parfum du lilas et toutes ces douceurs du printemps !
L'art du pinceau de Christiana au service des mots du poète ou bien est-ce l'inverse? Un autre poète de Sète: Près de mon arbre , je vivais heureux, j'aurai jamais pu le quitter des yeux!
je mesure la chance d'avoir sous les yeux , mon beau lilas mauve et mon tendre lilas blanc... et ton tableau que tu offres en cadeau de printemps!
"Vernissé par le verglas" très belle tournure poétique , en effet on a l'image toute brillante de la nature enduite d'un glaçage de confiseur
RépondreSupprimerBravo Christina
Ooooh ! Nous sommes une fois encore gâtés par Christiana. Tout un symbole dans sa peinture. Merci pour ce cadeau Christiana. En échange, voici ce que l'arbre inspire à Jules Supervielle, c'est mieux que tout ce que je pourrais dire !
RépondreSupprimerLe premier arbre
C'était lors de mon premier arbre,
J'avais beau le sentir en moi
Il me surprit par tant de branches,
Il était arbre mille fois
Moi qui suis tout ce que je forme
Je ne me savais pas feuillu,
Voilà que je donnais de l'ombre
Et j'avais des oiseaux dessus.
Je cachais ma sève divine
Dans ce fût qui montait au ciel
Mais j'étais pris par la racine
Comme à un piège naturel.
C'était lors de mon premier arbre,
L'homme s'assit sous le feuillage
Si tendre d'être si nouveau.
Etais-je un chêne ou bien un orme
C'est loin et je ne sais pas trop
Mais je sais bien qu'il plut à l'homme
Qui s'endormit les yeux en joie
Pour y rêver d'un petit bois.
Alors au sortir de mon somme
D'un coup je fis une forêt de grand arbres nés centenaires
Et trois cents cerfs la parcouraient
Avec leurs biches déjà mères.
"Objets inanimés, avez-vous donc un âme " , en tout cas cet arbre "s'attache à notre âme et la force d'aimer", je reprends les mots de Lamartine qui me viennent devant cette peinture de Christiana
RépondreSupprimerAh le parfum du lilas et toutes ces douceurs du printemps !
Merci Christiane pour ce clin d'oeil poétique toujours superbement illustré !
RépondreSupprimerL'art du pinceau de Christiana au service des mots du poète ou bien est-ce l'inverse?
RépondreSupprimerUn autre poète de Sète:
Près de mon arbre , je vivais heureux, j'aurai jamais pu le quitter des yeux!
je mesure la chance d'avoir sous les yeux , mon beau lilas mauve et mon tendre lilas blanc...
et ton tableau que tu offres en cadeau de printemps!