Poliziano dans l'une de ses Stances, nous décrit la première rencontre de Julien et de Simonetta, assise sur un talus :
Elle relève, de sa blanche main,
le bord de sa robe et se met debout,
et les fleurs remplissent le creux de l'étoffe.
Candide elle est, candide est son vêtement
Candide elle est, candide est son vêtement
Peint cependant de roses, de fleurs et d'herbes.
Les cheveux annelés de sa tête dorée
Descendent sur son front humblement superbe.
Comment ne pas reconnaître dans ces stances, l'émouvante figure du « Printemps » ? D'autant plus émouvante que nous nous apercevons bien en l'examinant, que nous sommes en présence d'une femme malade. Qu'on ne dise pas que Sandro Botticelli aimait les créatures anémiées. On ne retrouve nulle part dans son oeuvre ces traits charmants et morbides, aiguisés par le mal qui devait bientôt l’emporter. Déjà la vie s'est réfugiée dans les yeux clairs, lumineux, presque fiévreux, dans la bouche aux lèvres entrouvertes qui sourit encore, aspire voluptueusement, douloureusement les parfums qui l'entourent. Et si Flore pose ses mains avec tant de sollicitude sur elle, obéissant à un ordre de Zéphyr qui la presse, c'est qu'elle n'ignore pas que la belle Simonetta va mourir.
Lorsque Botticelli acheva le tableau, elle était morte et Julien avait été assassiné par les Pazzi.......
Comment ne pas reconnaître dans ces stances, l'émouvante figure du « Printemps » ? D'autant plus émouvante que nous nous apercevons bien en l'examinant, que nous sommes en présence d'une femme malade. Qu'on ne dise pas que Sandro Botticelli aimait les créatures anémiées. On ne retrouve nulle part dans son oeuvre ces traits charmants et morbides, aiguisés par le mal qui devait bientôt l’emporter. Déjà la vie s'est réfugiée dans les yeux clairs, lumineux, presque fiévreux, dans la bouche aux lèvres entrouvertes qui sourit encore, aspire voluptueusement, douloureusement les parfums qui l'entourent. Et si Flore pose ses mains avec tant de sollicitude sur elle, obéissant à un ordre de Zéphyr qui la presse, c'est qu'elle n'ignore pas que la belle Simonetta va mourir.
Lorsque Botticelli acheva le tableau, elle était morte et Julien avait été assassiné par les Pazzi.......
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