lundi 26 août 2013

A l'heure du chardon bleu

Puisque je n'ai plus de temps à consacrer à la sculpture, je me console en peignant de-ci de-là...
 
 

vendredi 16 août 2013

LA REVANCHE DE GABY MONTREUSE

De Laure Godisiabois et Victor Scheffer

 Mise en scène : Victor Scheffer

 Avec Vincent Delbushaye et Laure Godisiabois

Une production de la Comédie de Bruxelles

Récital
A l'occasion d'un héritage inattendu, Holy se rend près de Paris afin de prendre possession d'une maison dont elle n'a rien à faire. En passant un peu de temps à l'intérieur, elle découvre dans le grenier les reliques d'une aïeule inconnue à la vie tumultueuse : Gaby Montbreuse, artiste oubliée du début du XXe siècle.
 Petit à petit, Holy s'imprègne de la vie de son ancêtre jusqu'à la faire revivre, rechanter et triompher !
 Sautez à pieds joints dans les années 20 et fredonnez les grands succès de l’époque de Maurice Chevalier, Arletty, Mistinguett, Damia et… Gaby Montbreuse !


Le plaisir tient dans le charisme comique de la comédienne, qui révèle un talent caché pour la chanson. Elle nous plonge dans une époque révolue où les chansons s'écoutaient religieusement (et pas sur mp3 dans le brouhaha du métro), où les interprètes vivaient de manière volontiers théâtrale les histoires comiques ou poignantes de leur composition, transformant quasiment en vaudeville une chanson sur un amour infidèle.
http://youtu.be/4xaCxiv4A8I

 

lundi 12 août 2013

Deux pièces sinon rien!

FEU LA MERE DE MADAME - MAIS N'TE PROMENE DONC PAS NUE!

De Georges Feydeau



 Mise en scène : Patrick Pelloquet

 Avec Jean-Marc Bihour, Pierre Gondard, Patrick Pelloquet, Gwénaël Ravaux, Georges Richardeau, Sylvie Tamiz et Patricia Varnay

Une production Théâtre Régional des Pays de la Loire avec le soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire, de la Communauté d’Agglomération du Choletais, de la DRAC des Pays de la Loire, et des Conseils Généraux du Maine et Loire, de la Vendée et de la Mayenne

« Vous savez ce que c’est ! Un beau jour, on se rencontre chez le Maire. On ne sait comment, par la force des choses… Il vous fait des questions… On répond «oui» comme ça, parce qu’il y a du monde, puis quand tout le monde est parti, on s’aperçoit qu’on est marié. C’est pour la vie. » (Feydeau)



Ces deux pièces font partie des petits chefs-d’oeuvre en un acte de Feydeau. Le maître du vaudeville a poussé à l’extrême l’observation de la vie intime au quotidien et a créé un nouveau genre : « la farce conjugale », évoquant l’enfer à deux.


 Deux tableaux bourrés de discussions mesquines, de querelles stupides où se révèlent sans fard l’agressivité et l’amertume de l’épouse, l’égoïsme et l’irresponsabilité de l’époux. Mais par un étrange paradoxe, de ce huis-clos conjugal parfaitement féroce, Feydeau dégage un comique si puissant qu’il parvient à masquer au public la noirceur de la peinture…
Un miroir grossissant de la vie de couple porté par sept comédiens au sommet de leur forme !

dimanche 11 août 2013

Un peu de peinture...

... Quelques coups de pinceau quand même...


Et le plaisir de retrouver une toile blanche...

 
Même s'il s'agit d'une commande.

 

Au jardin















LA TURNATA

De Nicola Bonazzi et Mario Perrotta
 Mise en scène : Mario Perrotta
 Traduction et interprétation : Hervé Guerrisi

Une création de la Compagnie DéZir et du Festival Royal de Théâtre de Spa

De Zurich à Lecce, dans le Salento, il y a 1400 kilomètres. Une aventure. Surtout si dans la voiture il y a un grand-père mort, un syndicaliste et un enfant qui a vécu pendant cinq ans enfermé dans une chambre.
 L’émigration italienne des années 50 a amené beaucoup de main d’œuvre en Suisse. Volontairement peu intégrés par l’Etat helvétique, ces travailleurs n’ont pas le droit de faire venir leur famille sur le territoire. Nombreux sont les enfants clandestins, calfeutrés à la maison.
 L’un de ces gamins raconte la première fois qu’il a quitté sa chambre pour rentrer au pays et enterrer Nonno. Un récit surprenant, qui lève le voile sur des conditions de vies difficiles.

Deuxième volet du projet Cìncali!, accueilli en 2012 au Festival, La Turnàta donne la parole aux milliers de travailleurs saisonniers en Suisse.

Après une création retentissante en Italie (plus de 400 représentations), Mario Perrotta passe le flambeau à Hervé Guerrisi pour la création en langue française. Et à nouveau, la collaboration fait mouche.



Hervé Guerrisi  était très ému au moment des applaudissements et des bravos.

Un sujet qui m'intéressait puisque il parlait non pas du départ (comme dans le chapitre" Maria" de mon roman "La sans par") mais du retour au pays.

samedi 10 août 2013

Festival de théâtre de Spa

Comme chaque année, je romps la monotonie de cette parenthèse que sont les vacances pour vous parler du festival de théâtre de Spa.

Bien que toujours très -trop- occupée ces derniers temps, je me suis ménagée quelques pauses théâtre. (Il faut dire que je m'étais abonnée depuis des mois sans prévoir mon manque de temps).

Le festival a commencé d'une manière surprenante car il s'agissait d'un opéra-bouffe, une fois n'est pas coutume et ce n'était pas pour me déplaire.

L'AMANT JALOUX

De André-Ernest-Modeste Grétry
 Sur un livret original de Thomas d'Hèle

 Mise en scène et dramaturgie : Armand Delcampe
 Adaptation et direction musicales : Bernard Delire
 Avec Pauline Claes, Geoffrey Degives, Xavier Flabat, Rita Matos Alves, Aurélie Moreels, Marco Zelaya, le Quatuor à cordes Alfama, l’Ensemble à vents Quartz, Yuko Fujikura à la mandoline et Natacha Save à la contrebasse

Une production du Festival Musical de Lasne, de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival Royal de Théâtre de Spa.

Comédie en trois actes avec 17 chanteurs-comédiens-musiciens



Don Alonze est un fier Espagnol d’une jalousie maladive… Il s’est épris d’une jeune veuve, Léonore. Mais le père de cette dernière ne veut pas qu'elle se remarie, afin de garder la mainmise sur le bel héritage que lui a laissé le défunt mari.
 Survient le chevalier Florival, séducteur français à la don juan, qui tombe sous le charme de la sœur de Don Alonze, Isabelle. A la recherche de cette dernière, Florival est dirigé à tort vers Léonore. Les deux prétendants tombent nez à nez, croyant courtiser la même femme, ce qui réveille l'extrême jalousie de Don Alonze…

Place aux quiproquos, duels, méprises et fuites en tout genre ponctuées de joutes verbales et musicales enlevées ! Le tout avec une heureuse issue, dans le cadre enchanteur d’un jardin ibérique au clair de lune.

Cette comédie en trois actes, représentée pour la première fois à Versailles en 1778, reste un charmant divertissement adossé à un livret aux effets comiques bien travaillés. Entre ariettes légères et airs à caractère plus sérieux, les dialogues pétillants et spirituels retrouvent un timbre de vaudeville d'ailleurs abondamment utilisé au XVIIIème siècle.

L’œuvre servie par six jeunes chanteurs-comédiens et par un orchestre de dix musiciens dirigés par Bernard Delire ouvrira en grandes pompes le Festival. L’occasion de rendre un hommage mémorable au compositeur liégeois, dont le bicentenaire de la disparition est célébré cette année.

http://youtu.be/3ksGVkF3mRk

Cela me permet de vous parler de Grétry qui est "notre" concitoyen liégeois.



André-Ernest-Modeste Grétry est un compositeur liégeois (à l'époque principauté) puis français, né à Liège le 8 février 1741 et mort à Montmorency le 24 septembre 1813.

André Grétry naît d'un père violoniste, Jean-Joseph (ou François) Grétry, et de Marie-Jeanne Desfossés. Le couple a déjà un fils, Jean-Joseph. André manifeste au départ peu de dons pour la musique.Sa vocation nait à l'écoute des opéras-bouffes italiens. Après des études de chant, de basse continue et de composition, il obtient une bourse pour étudier à Rome à la fondation Lambert-Darchis (avril 1761 - février 1766).

Sa connaissance du chant, de la musique italienne et son inventivité mélodique le pousse à écrire des opéras. Son premier opéra-comique, Isabelle et Gertrude, est créé en 1766 à Genève. Il y rencontre Voltaire qui devient son ami. Une plaque commémorative figure sur la maison de la Grand-Rue où il séjourna.

Il épouse en 1771 Jeanne-Marie Grandon, fille du peintre lyonnais Charles Grandon et peintre elle-même. Ils auront trois filles : Jenny, Antoinette et Lucile qui composera quelques œuvres avec son père en 1786-87.

À la suite du succès qu'obtient son Huron à Paris en 1768, il compose une quinzaine d'opéras et plus de quarante opéras-comiques jusqu'en 1803. Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, il est le maître du genre en France. Après avoir été directeur de la musique de la reine, il devient, après la Révolution, protégé de Napoléon, qui le décore chevalier de la Légion d'honneur en 1802. Un air tiré de la Caravane du Caire composé par Grétry deviendra, après adaptation, un des chants militaires les plus populaires au sein de la Grande Armée : La Victoire est à nous. Il est avec François-Joseph Gossec, Étienne-Nicolas Méhul, Jean-François Le Sueur et Luigi Cherubini, l'un des inspecteurs de l'enseignement et des exécutions publiques du Conservatoire de musique. Couvert de gloire, il est nommé à l'Académie en 1795 et se retire dans l'ancienne propriété de Jean-Jacques Rousseau, à Montmorency.



Suivant ses volontés, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (11e division) mais son cœur, rapatrié dans sa ville natale en 1842, est déposé dans une urne qui est toujours visible dans une niche du socle de sa statue en bronze, en face de l'Opéra Royal de Wallonie.



 Le Musée Grétry
 Rue des Récollets, 34 – 4020 Liège
 Tel : 04 343 16 10
Du vendredi au dimanche, de 10h à 18h



http://www.liege.be/culture/musees/musee-gretry


 Portrait de Grétry par Élisabeth Vigée Le Brun