samedi 30 juillet 2016

L'art d'accomoder les restes

 Au début du printemps j'avais récupéré une petite tête de sculpture et deux mains qui traînaient dans une boîte à essais et j'avais eu l'idée d'en faire une sculpture végétale.



Un morceau de cannage en paille rempli de terreau...


 

La tête et les mains attachés au cannage... (j'ai même retrouvé un chapeau)


Et au fil du temps, le lierre a fait le reste.
 

dimanche 17 juillet 2016

La petite flûtiste


 Pour accompagner l'enfant aux oiseaux... (pas encore cuit)


J'ai commencé à sculpter une petite flûtiste...

Il faudra lui mettre une flûte dans les mains...

Il faudra mettre un oiseau sur la flûte...

Il faudra...

jeudi 7 juillet 2016

Van Gogh, éloge de la folie

AMSTERDAM

La folie et l’art ont partie liée.
On ne compte plus les dépressifs, paranoïaques ou suicidaires, de Piero di Cosimo à Nicolas de Staël, en passant par Camille Claudel.
Dans cette galaxie, Van Gogh occupe une place à part, mythifié par Hollywood (et Kirk Douglas). En décembre 1888, alors qu’il accueille Gauguin chez lui à Arles, une furieuse dispu te éclate entre les deux hommes.
Van Gogh se coupe un lambeau de l’oreille et l’offre à une prostituée. Deux ans plus tard, à Auvers-sur-Oise, il met fin à ses jours d’un coup de feu.
Cette période marquée par l’ostracisme (une pétition d’Arlésiens demande son internement), l’hospitalisation (notamment à Saint-Rémy-de-Provence) et l’introspection (dans sa correspondance, il s’interroge sur son mal), est aussi sa plus productive.
En l’espace de trente mois, pris de frénésie, il peint quelque 200 tableaux !
L’exposition rouvre le dossier en présentant les tableaux de l’époque, notamment sa toute dernière œuvre, des Racines d’arbres, qui ressemblent à des synapses tortueux.


De nouveaux éléments - lettres et documents conservés aux Archives d’Arles - seront produits. Etait-il maniaco-dépressif, épileptique, victime de sa consommation d’absinthe ou atteint de porphyrie, comme le roi anglais George III ?
Les spécialistes tiendront un symposium le 15 septembre pour tenter de démêler enfin l’écheveau des méninges de Van Gogh.

Sources: ArtAujourdhui.Hebdo

 Et je ne résiste pas à l'envie de publier "La nuit étoilée" qui est (pour moi) l'un des plus beaux tableaux du monde...


mardi 5 juillet 2016

Retour à la terre


Chaque fois que je reviens à la terre après une période d’abstinence, j'ouvre le couvercle de la boïte qui contient ma précieuse terre d'Impruneta et ce sont tous les parfums de Toscane qui se répandent dans l'atelier...


dimanche 3 juillet 2016

De Salvador à Dali



Après Shangaï, Londres, Singapour, Paris, Tokyo …
Dalí s’expose à Liège du 27 février au 31 août 2016 !

Il était temps de la visiter! 
Je cours voir les expos dans les villes étrangères et  je reportais sans cesse celle-ci, sous prétexte que c'est près de chez moi et que j'ai encore le temps... J'étais même allée voir le théâtre musée Dali à Figueras...

Voilà qui est fait et je ne regrette pas. L'idéal pour un dimanche après-midi pluvieux.
Ce n’est pas une énième pseudo-exposition de gravures ou de tirages de bronzes en exemplaires illimités et déjà vus partout que Liège nous propose ici. En effet, on sait que Dali avait l’habitude de signer des feuilles blanches destinées à d’ultérieures impressions de gravures qui ont inondé le marché de l’art. Outre un génie de la peinture et de la sculpture, Dali était aussi un grand publicitaire qui savait manipuler les collectionneurs dans le but de gagner beaucoup d’argent. D’ailleurs, André Breton, chef de file des surréalistes, l’appelait : « Avida Dollars », qui est l’anagramme de Salvador Dali.




Liège a choisi d’exposer l’artiste, le vrai, celui qui savait mettre son immense talent au service d’une imagination débordante. 





C’est dans la superbe gare des Guillemins, cathédrale de verre et de lumière de son compatriote, l’architecte Santiago Callatrava que sont exposées les œuvres dans des mises en scène dignes du maître. 














Ce n'est autre que "L'éléphant spatial", sculpture monumentale de 7m50, qui vous accueille dans un décor d'esthétique surréaliste. Chaque visiteur est immergé dans un monde décalé, unique et fascinant.


 Une évocation colorée au travers d’un parcours de plus de 2.000m² scénarisé autour du génie flamboyant de cet artiste éternel et universel. 


Une promenade menant de surprises en étonnements et de découvertes en ravissements qui ne laissera personne insensible.




Sans oublier un focus sur Gala, épouse et muse dont la rencontre fût l'expérience la plus passionnante de sa vie.







L'ouverture a eu lieu le 27 février et se tiendra jusqu'au...32 août 2016. Six mois, et aucune prolongation possible, pour visiter cette exposition internationale qui est déjà passée par Paris, Londres, Shangaï, Singapour ou encore Tokyo, avant même l’exposition à Liège Guillemins.