dimanche 31 janvier 2016

Saint-Mammès

Dernier jour, derniers regards au fil de l'eau.

La brume flotte sur la Seine ce matin



 Elle donne au paysage des allures mystérieuses



Presque du noir et blanc


Beaucoup de charme dans cette grisaille hivernale


Point de rencontre entre la Seine et le Loing


Les mariniers sont déjà au travail



Il me vient des envies de reflets

 

 Comme je comprends notre hôtesse qui peint l'eau sous tous ses aspects!


L'eau qui change tellement de couleurs selon l'heure ou la saison


 Pour Claire Bianchi, le métier d’artiste peintre n’a pas été un choix mais une nécessité et une réponse à l’émotion que les eaux du Loing et de la Seine lui procuraient.


L’artiste s’est révélée à Saint-Mammès et grâce à Saint-Mammès. Ce village a été et continue d’être une grande source d’inspiration. Peut-être même n’aurait-elle jamais été peintre si elle ne s’était pas installée dans ce petit village, confie-t-elle.


Un style artistique figuratif qui tend parfois vers l’abstrait, mais des peintures qui s’inspirent toujours de la réalité.



samedi 30 janvier 2016

Barbizon



Barbizon, le « village des peintres »



Ce village de bûcheron est devenu par sa situation, le cœur d'un mouvement pictural qui porte son nom : l'école de Barbizon. 


Jean-François Millet


 Ce mouvement est né de la préoccupation de certains artistes à vouloir représenter la nature intacte. Tout a commencé en 1830 par l'arrivée de Jean-François Millet et Théodore Rousseau.


                                                                     
  Théodore Rousseau




Jean-Baptiste Corot les a suivis et bien d'autres après lui, tellement que vingt ans plus tard, Barbizon était le lieu obligé pour tous les peintres paysagistes, quelque soit leur nationalité.


 Jean-Baptiste Corot

                                                           


À l'auberge Ganne, où les peintres sans un sou partageaient jusqu'à la même chambre et dessinaient sur les murs pour s'entraîner à perfectionner leur trait, les soirées finissaient tard et très alcoolisées.






Aujourd'hui encore, le visiteur peut se replonger dans cette époque qui a vu naître l'idée même du peintre romantique, en quête d'une nature pure et belle.




C'est d'ailleurs ce que sont venus chercher Corot, Millet et Rousseau, dans un premier temps, puis inspirés par eux, Monet, Renoir ou encore Sisley, tous attirés par la proximité de la forêt de Fontainebleau. En 1890, l'appellation « École de Barbizon» prend son sens, par la présence depuis déjà plusieurs décennies d'artistes qui installaient leur atelier, tels Rousseau.





Alentour, des bois permettent en effet aux visiteurs de se promener après un déjeuner copieux dans l'un des nombreux restaurants de terroir qui ont su comprendre l'attraction d'un tel lieu.

Alors que vous pourrez sauter à pieds joints dans l'histoire du lieu, assez magique, et sans cesse rappelée à vous par la présence, en pleine rue, de reproduction de tableaux, vous pourrez aussi glaner la toile idéale, dans l'une des nombreuses galeries d'art qui parsèment la rue principale, de la plus classique à la plus contemporaine.






Ugo Riva " Le piège à anges "


Chaque année, 35 000 touristes, Français comme étrangers, viennent à la rencontre de ce « village des peintres », séduits par un charme bucolique à la française, jadis passage obligé de tous les aspirants artistes.






vendredi 29 janvier 2016

Château de Fontainebleau

Quel plaisir de visiter le château vide de touristes et les jardins déserts en cette période hivernale! Un régal!
Pouvoir flâner et regarder à l'aise, parler avec les jardiniers... Le guide Michelin annonçait que la visite se faisait en 2 heures, en fait, nous y avons passé toute la journée et à 16h un gardien qui faisait  le tour du parc en voiture nous a dit de sortir sous peine d'être enfermés.


 



Histoire du château
Le château médiéval

Du premier château, attesté dès 1137, seul le donjon subsiste.

Le château de la Renaissance



À partir de 1528, François Ier fit reconstruire le château.
La porte Dorée, inspirée de l’architecture italienne, marque l’entrée de la cour Ovale, autour de laquelle se déploient les appartements royaux et la salle de Bal achevée par Henri II.
Cette cour est reliée à une cour secondaire(aujourd’hui cour d’Honneur)par la galerie François Ier.
L’aile de la Belle Cheminée conçue par Primatice, avec son étonnant escalier à double rampe, est un exemple accompli de la Renaissance italienne adapté pour la France.

Au XVIIe siècle



Henri IV fut l’autre grand bâtisseur du château.
Il ouvre et agrandit la cour Ovale, la dote de la porte dite du Baptistère, appelée ainsi en souvenir du baptême du futur Louis XIII.
Elle fait face à une nouvelle cour des communs ou cour des Offices. Henri IV fit aussi bâtir l’aile abritant deux galeries superposées, les galeries de Diane et des Cerfs, la Volière et le jeu de Paume.


Au XVIIIe siècle

Louis XV fit remplacer l’ancienne galerie d’Ulysse par un bâtiment plus spacieux et bâtir le Gros Pavillon imaginé par Gabriel en 1750.


Au XIXe siècle

À la Révolution, le château fut vidé de ses meubles mais les bâtiments furent épargnés.





Napoléon Ier en fit une résidence impériale qu’il remeubla.






L’aile de Ferrare fut détruite et remplacée par la grille actuelle.
Sous le règne de Louis-Philippe, la Volière fut abattue.
Les travaux sous Napoléon III portèrent essentiellement sur les décors intérieurs.