Quelquefois, je commence sans envie, puis petit à petit l'envie d'avancer apparaît.
Je me lance, puis m'immerge et rentre dans la matière (c'est littéralement ça).
A partir de ce moment, impossible d'arrêter jusqu'à trouver une forme cohérente équilibrée.
Je recule, je cligne des yeux pour voir la forme sans les détails et j'ai du mal à décrocher...
On oublie vite la notion de temps dans le travail.
Quand on est pris dans l'engrenage, c'est difficile d'en sortir.
On ne voit plus les heures qui passent et on se fait piéger par le temps.
L'atelier sale, plein de terre et de poussière, le dîner qui attend...Il faut revenir dans la réalité.
Peut-être que c'est ça que j'aime, me détacher du temps, être dans ma bulle, là ou le temps s'écoule autrement...
Peut-être que c'est ça que j'aime, me détacher du temps, être dans ma bulle, là ou le temps s'écoule autrement...
Et puis, dernier gestes, toujours les mêmes, la photo pour visualiser sur l'écran en 2D les erreurs, les défauts à corriger, le linge humide et le plastique sur la sculpture qui me permettra d'attendre le moment de la retrouver.
un petit coucou à une heure bien avancée de la nuit . J'ai les neurones qui disjonctent a force de penser , réfléchir et courir dans tous les sens ,ça perturbe le sommeil. Un moment sur ton blog et tout rentre dans l'ordre
RépondreSupprimertu parles d'un boulot... y a pas à dire faut vraiment avoir la passion dans le corps pour exercer une activité pareille
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la manière dont tu décris cet "exercice",il y'a une forme de je t'aime moi non plus,une passion qui te dévore sans vraiment te manger...OUPS!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette prise en main de ce sein,tu as la sensualité dans la peau!
Belle journée,Marraine.
C'est toujours ça, le défi... "Revenir dans la réalité", après... Je connais aussi !
RépondreSupprimerTon motif est évidemment superbe... Force de la douceur...