Ce soir, malgré la fatigue de l'installation de l'exposition, après avoir imprimé tarifs, cartes de visites,etc...j'ai été tentée de revoir ma sculpture en cours ET, trop tard! Il ne fallait pas regarder! Le sortilège de la pleine lune m'a happée et sans que je sache comment, je me suis retrouvée à y travailler, oubliant l'heure tardive, la fatigue et le mal de dos.
J'ai travaillé jusqu'à une heure avancée de la nuit, en fait, jusqu'à ce qu'elle soit terminée.
Ce n'est qu'alors, que le sortilège s'est dilué dans l'aube matinale.
Une main qui saisi un sein, l'empêchant de s'envoler malgré ses ailes déployées.
Cruauté? Possession? Amour? Passion? Quelques heures de sommeil quand même, ma tête libérée de son obsession de sculpter, contrairement à cet oiseau prisonnier.
Demain, le vernissage de mon expo. Je vous montrerai les photos, promis!
Quel travail! et en plus tu dois lutter avec la gravité, la sécheresse. J'admire ton entêtement
RépondreSupprimerAvec ta permission ... passer la main sur se sein qui semble si doux ...
RépondreSupprimerPour passer la main, il faudra attendre que ce soit sec,cuit et patiné...Les sculpture sont faites pour être touchées, caressées.Patience...
RépondreSupprimerAller jusqu'au bout de ce que l'on sent... revenir à l'essentiel... à ces grands mystères du corps... aux mille mystères des autres... lents cheminements de nos désirs... mille possibilités d'éveil au Monde... l'Art restera toujours notre allié : une patiente alchimie de la sublimation...
RépondreSupprimerAmitié à toi, chère Christiane ! Oeuvre superbe, bien sûr...