Ce week-end J'ai reçu la visite de Dourvac'h, auteur du blog, "Regards féeriques"
http://www.regardsfeeriques.canalblog.com/ qui venait du sud de la France, de l'Arriège plus exactement pour visiter Liège, la ville de Simenon.
C'est toujours étrange de rencontrer quelqu'un que l'on croit connaître virtuellement.
C'était en tout cas très sympa, j'ai essayé de le guider un peu sur les traces de Simenon, cet écrivain qu'il aime.
Ici, à côté de sa statue.
Né à Liège, officiellement, le 12 février 1903. Sa vie commence par un mystère, il serait né le vendredi 13 février, mais déclaré le 12 par superstition. Il est mort à Lausanne le 4 septembre 1989.
Simenon était un romancier d’une fécondité exceptionnelle : on lui doit 192 romans, 158 nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages publiés sous son propre nom et 176 romans, des dizaines de nouvelles, contes galants et articles parus sous 27 pseudonymes. Les tirages cumulés de ses livres atteignent 550 millions d’exemplaires. Georges Simenon est, selon l'Annuaire Statistique de l'UNESCO de 1989, le dix-huitième auteur toutes nationalités confondues, le quatrième auteur de langue française, et l'auteur belge le plus traduit dans le monde.
Sa maison natale au n°24 de la rue Léopold
On continue dans la découverte avec la statue de Nanesse.
Nanesse, femme de Tchantchès, marionnettes typiques du folklore liégeois.
Tchantchès (en français : François) personnifie l'esprit liégeois : à la fois frondeur, enjoué, ardent et bon enfant.
Puis la batte, incontournable marché dominical.
Au milieu du XVIème siècle, l'autorité communale décide d'aménager une « batte » (en wallon liégeois, ce mot signifie « digue » ou « quai ») le long de la rive gauche de la Meuse, pour créer un port fluvial et ouvrir le quartier au commerce.
Dès cette époque, l'endroit accueille un marché aux bestiaux ; puis ce sont les marchands de fruits et légumes qui y dressent leurs tréteaux, rejoints bientôt par des saltimbanques, bonimenteurs et autres camelots.
Les escaliers de la Montagne de Bueren, là où a eu lieu la bataille des 600 Franchimontois.
Le contexte est le suivant: Louis de Bourbon avait été nommé prince évêque de Liège grâce à l’influence de son oncle Philippe le Bon, au mépris des règles d’élections en vigueur. En octobre 1468, les révoltes sont à leur comble, l’évêque s’échappe de la cité épiscopale, mais les Liégeois le rattrapent à Tongres et le ramènent à Liège. Ce dernier fait irrite son cousin, le duc de Bourgogne, Charles dit "le Téméraire", qui résolut de venir à Liège ramener l’ordre et asseoir son autorité. Le 26 octobre, une attaque tente encore de déloger les soldats ennemis des faubourgs de la ville. En désespoir de cause, Gosuin de Streel et Vincent de Bueren rassemblent les dernières forces disponibles, dont fait partie un important contingent venu du pays de Franchimont, pour une dernière tentative nocturne. Dans la nuit du 27 au 28 octobre, le petit groupe d’hommes monte vers Sainte-Walburge, où est établi le campement des ennemis. Ils comptent sur l’effet de surprise pour capturer le duc de Bourgogne. Arrivés sur les lieux, les hommes parviennent à maîtriser les sentinelles, mais ils perdent du temps à combattre les soldats bourguignons plutôt que de se rendre là où les chefs logent dans le camp. Ceux-ci ont donc le temps d’organiser une contre-offensive. Le lendemain, en guise de représailles, la ville de Liège fut mise à sac et incendiée. Son incendie dura, dit-on, sept semaines. Le perron de la Place du Marché fut démonté et transporté à Bruges.
Après l'ascension des marches, le repas bien mérité (et moyennement apprécié) le fameux boulet frites à la liégeoise accompagné d'une bière, on fait dans l'exotisme jusqu'au bout!
Pour terminer ce dimanche dans un endroit plus reposant, au bord de l'Ourthe.
Et voilà, ce lundi matin, mon visiteur et ami reparti vers son Arriège lointaine avec dans ses bagages ma petite Flore, prête à découvrir une nouvelle vie au soleil du sud.
Bon voyage à tous deux, c'est sûr, on se reverra!
C'est superbe cette rencontre,je sais qu'en plus il est fan de toi...!
RépondreSupprimerMais qui ne le serait pas!
Simenon,quel écrivain,c'est vrai connu aussi, si mes souvenirs sont bons,pour son coté "chaud lapin"...!
Une chose ma bien plus durant cette pérégrinations que vous avez eu...Le verre de bière que l'on voit si peu maintenant ,c'est un collector non? lol
Bisous chère amie
Très sympa. Ce blog devient de plus en plus intéressant.
RépondreSupprimerTrès surprenante découverte du personnage que j'imaginais tout autrement!
RépondreSupprimerBravo pour le reportage ensoleillé très "belgiquement" liégeois en architecture comme en gastronomie et manifestations.
A plus...
Ah Simenon, je l'adore aussi, j'ai tous ces livres, un régal!!
RépondreSupprimerLiège , en ce qui me concerne, je ne connais pas trops, par contre mon mari est un pur Liègois.
Bravo pour ce mini trips à la découverte d'une jolie région de Belgique bisous
Merci chère Yvonne et j'espère être à la hauteur de l'imagination de chacune & chacun...
RépondreSupprimerAh, et cher Yvon, je suis surtout fan des chefs d'oeuvre de Christiana, c'est vrai... sinon je n'aurais pas fait tout ce long périple en profitant de l'hospitalité incroyable de mes Amis !
Simenon, c'est l'homme de "La Maison du Canal", "Le Bourgmestre de Furnes", "Pedigree", "La Marie du Port", les Gens d'en face"... et l'argument pipôl (très bêta) de Gallimard du "Simenon aux 400 livres et 10.000 femmes" est... heum... vulgaire et bien réducteur ! Simenon est d'abord un poète de l'existentialisme... et un maître du Style en Littérature VRAIE...
Tiens, et si les ectoplasmes qui nous écrivent à la chaîne ces "polars" branchouilles - aujourd'hui adulés - (et je ne cite pas les noms, héhé... prudent !), avec tant de personnages schématiques et de situations improbables, avaient seulement le millième de son talent artistique et de son humanisme...
Flore va bien et se remet de ses émotions du voyage...
Chère Christiana, ton article est génial et j'y ajouterai que j'ai passé deux jours en Paradis... grâce à vous, votre gentillesse incroyable, ta si grande culture et puis toute cette intelligence du coeur en toi...
Bises et kenavo de "Dourvac'h"... Tu es notre Magicienne de Liège pour la vie !
très sympa cette rencontre! ça me donne envie de venir à liège aussi moi! Voir tes oeuvres en vrai.
RépondreSupprimerj'me souviens que tu as exposé l'année dernière à libramont et le reportage photo avec Sim qu'on a pu découvrir.c'était super et tu remets ça! il y a de jolies rencontres sur internet et pas seulement des escrocs malveillants.
RépondreSupprimerOui on va venir aussi nous;tu es accueillante pour les internautes;C'est génial de mettre un visage sur des mots;
RépondreSupprimerC'est quand ta prochaine expo?
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