Les yeux rivés à ce carré de verre sale
J'ai regardé le soleil rouge se lever
Peignant le monstre de béton de rose pâle
Qui n'en a cure, en ses entrailles affairé
La machine au repos va bientôt s'ébranler
Combats de vie et de mort choqués en son ventre
Des espoirs vont renaître, des destins basculer
Moi aussi j'attends là impuissante en son antre
Les yeux toujours rivés à ce carré de verre
Je pense à Paul Verlaine, à ses vers qui désarment
Il m'accompagne et me tend la main comme un frère
"Le ciel est par-dessus le toit, si bleu, si calme".
3 juin 5h28'
" Les yeux rivés à ce carré de verre sale
RépondreSupprimerJ'ai regardé le soleil rouge se lever
Peignant le monstre de béton de rose pâle
Qui n'en a cure, en ses entrailles affairé (...) "
... les plus beaux combats sont toujours "verlainiens"... Quelle belle inspiration et quelle force poétique, mon Amie ! "le monstre de béton qui n'en a cure"...
Bises et de belles inspirations à notre Magicienne ! pardonne mon silence...