mercredi 6 août 2014

Londres, 2ème jour

Après une nuit réparatrice et un solide breakfast (confitures, miel, fruits, céréales, œufs, bacon, haricots, saucisses ,etc....) nous repartons vers Trafalgar square.


Il y a tant de bus à étage! Nous jonglons avec les lignes et les correspondances, bien plus pratique et moins cher que le métro.



Trafalgar Square est une place très célèbre dont le nom commémore la bataille de Trafalgar qui opposa les flottes franco-espagnoles et britanniques en 1805.


La colonne de Nelson atteint 48,50 m de haut en granit et chapiteau de bronze représente l'amiral Horatio Nelson, qui perdit la vie en remportant la bataille de Trafalgar.


Le monument est entouré par quatre sculptures de lions protégeant la statue de l'officier, ajoutées en 1867 faits à partir du métal de la flotte française vaincue. On a placé la statue de celui-ci en hauteur de façon à ce qu'il puisse voir sa flotte amarrée à Portsmouth.


Sur cette place se trouve aussi la National Gallery. Comment résister au plaisir d'entrer et de visiter quelques salles?
Les musées de Londres sont gratuits alors il est agréable d'entrer, sortir et revenir selon ses envies et ses possibilités.

Parmi les collections de peintures époustouflantes, il y en a une que je veux voir tout spécialement.

Il s'agit de "Vénus et Mars" de Botticelli avec, bien sûr, Simonetta Vespucci et Giuliano De' Medici.


J'ai décrit cette séance de pose dans mon roman "La sans par" alors quelle émotion pour moi de la voir "en vrai"!


Giuliano et Simonetta venaient souvent à l’atelier, tantôt seuls, tantôt ensemble, poser pour Sandro Botticelli qui avait reçu de Giovanni di Guidantonio Vespucci une nouvelle commande pour orner sa belle maison de la rue dei Servi. Il s’agissait de réaliser le couvercle d’un coffre pour sa chambre à coucher. Un panneau de peuplier de 69 centimètres sur 173,5 à la détrempe et huile représentant Mars et Vénus.

Comme deux acteurs, Simonetta et Giuliano représentaient les personnages de la fable mythologique qui leur était dédiée par le peintre. Il avait fait d’eux ses modèles idéaux et préférés.

Vénus, déesse de l’amour et Mars, dieu de la guerre, les amants célèbres de l’Olympe grec.

Cette peinture offrait un splendide contraste entre le corps nu de l’homme et la femme drapée d’une robe de fine étoffe blanche aux broderies d’or lui encerclant les seins.

Vaincu par l'amour, Mars endormi était sensuellement abandonné. Vénus, au contraire, éveillée le regardait, préoccupée par les problèmes futurs qui menaçaient de s’abattre sur eux…  

Mars et elle seraient humiliés devant les autres dieux lorsque son époux Vulcain apprendrait son infidélité.

Les deux amants étaient baignés par la grâce qui faisait la réputation de Sandro Botticelli. En représentant Mars endormi et désarmé tandis que Vénus éveillée restait alerte, il cherchait à exprimer que l'amour vainc la guerre, que l'amour vainc toute chose. Derrière les deux personnages principaux, des petits satyres jouaient avec une lance se référant à l’amour charnel. Mars dormait de « la petite mort » qui succède à l'acte amoureux.

C’était avec plaisir que les deux jeunes gens venaient régulièrement prendre la pose pour le peintre qui faisait partie de leur intimité. Ils avaient construit un petit cocon douillet pour eux trois. Ils discutaient de tout en riant, en buvant des liqueurs et mangeant des fruits mûrs sans même évoquer la question du « qu’en dira-t-on ». Ils étaient insouciants et heureux de s’aimer. Heureux d’avoir là, tout au fond de l’atelier, à l’abri des regards indiscrets du temps à passer ensemble. Les guêpes - vespe en italien - au coin supérieur droit du tableau étaient là pour évoquer la famille Vespucci dont elles étaient l’emblème, mais pour eux, elles étaient symbole de piqûres d'amour.

Ce jour d’avril 1476, les premiers rayons du soleil réchauffaient l’atmosphère printanière. Un parfum de lilas pénétrant par les fenêtres ouvertes, embaumait l’atelier. Une sauterelle aux ailes translucides s’était égarée là au milieu des pinceaux et des pigments. Simonetta et Giuliano, étendus face à face, étaient réunis encore une fois pour une séance de pose. Ils s’étaient figés dans ce temps béni, suspendu dans l’air vernal, comme une parenthèse avant les orages qui allaient noircir le trop joli tableau.
 
 
La sans par. Page 145, chapitre XVI

188 pages - ISBN : 9782748398557 - Romans - Edition brochée

Format papier : 17,00 € 16,15 € (-5%)   
Format PDF : 8,50 € 
Format eBook : 8,99 € 

http://www.monpetitediteur.com/librairie/livre.php?isbn=9782748398557

(J'en profite pour faire un peu de pub pour relancer la deuxième année de mon premier roman :-)


Ensuite notre promenade se dirigera vers Buckingham Palace.


et la relève de la garde.




 Nous rejoignons ensuite la Tamise vers Westminster.




"London Eye", la grande roue.


Le palais de Westminster , également désigné sous le nom de Maisons du Parlement.
L’édifice servait à l’origine de résidence royale, mais aucun monarque anglais ou britannique n’y a plus vécu depuis le XVIe siècle et Big Ben, surnom de la grande cloche de 13,5 tonnes installée dans la Tour de l'Horloge.


 

Déjeuner dans un pub, roast beef et Yorkshire pudding! De quoi reprendre des forces!


Après midi, visite de l'abbaye de Westminster.



Sa construction date pour l'essentiel du XIIIe siècle, sous Henri III. C'est le lieu de sépulture d'une partie des rois et reines d'Angleterre et aussi des hommes et des femmes célèbres. Le « Coin des poètes » fait honneur aux écrivains du royaume. La quasi-totalité des couronnements des monarques anglais a eu lieu dans cette abbaye.






Le soir, promenade à Tower Bridge


Au moment de sa construction, le Tower Bridge était le plus grand et le plus sophistiqué des ponts basculants jamais construits. Ce pont est célèbre dans le monde entier grâce à son architecture très particulière : il est composé de deux grandes tours, d'une suspension rigide, d'un tablier s'ouvrant au passage des navires les plus hauts et d'une passerelle au sommet.


Tower Bridge qui côtoie allègrement la "City" sans complexes.


Avec cet étrange bâtiment que l'on nomme le suppositoire ou le cornichon.




 

3 commentaires:

  1. grosse fatigue le soir après tout ça ! mais ça en vaut la peine !
    j'aime LONDRES aussi

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  2. Bonjour de quoi visiter et bien manger tu est superbe là sur la photo, tu n'a pas changé depuis l'expo à Barvaux! Bonne vacances

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