AMSTERDAM
La folie et l’art ont partie liée.
On ne compte plus les dépressifs, paranoïaques ou suicidaires, de Piero di Cosimo à Nicolas de Staël, en passant par Camille Claudel.
Dans cette galaxie, Van Gogh occupe une place à part, mythifié par Hollywood (et Kirk Douglas). En décembre 1888, alors qu’il accueille Gauguin chez lui à Arles, une furieuse dispu te éclate entre les deux hommes.
Van Gogh se coupe un lambeau de l’oreille et l’offre à une prostituée. Deux ans plus tard, à Auvers-sur-Oise, il met fin à ses jours d’un coup de feu.
Cette période marquée par l’ostracisme (une pétition d’Arlésiens demande son internement), l’hospitalisation (notamment à Saint-Rémy-de-Provence) et l’introspection (dans sa correspondance, il s’interroge sur son mal), est aussi sa plus productive.
En l’espace de trente mois, pris de frénésie, il peint quelque 200 tableaux !
L’exposition rouvre le dossier en présentant les tableaux de l’époque, notamment sa toute dernière œuvre, des Racines d’arbres, qui ressemblent à des synapses tortueux.
De nouveaux éléments - lettres et documents conservés aux Archives d’Arles - seront produits. Etait-il maniaco-dépressif, épileptique, victime de sa consommation d’absinthe ou atteint de porphyrie, comme le roi anglais George III ?
Les spécialistes tiendront un symposium le 15 septembre pour tenter de démêler enfin l’écheveau des méninges de Van Gogh.
Sources: ArtAujourdhui.Hebdo
Et je ne résiste pas à l'envie de publier
"La nuit étoilée" qui est (pour moi) l'un des plus beaux tableaux du monde...