Je n'avais plus le coeur à peindre, j'étais un peu découragée par les difficultés. Et quand la peinture ne va pas, rien ne va! Plus envie de faire des expositions, marre de tout ce travail de fourmi, la publicité et l'organisation...Je ne cherchais plus de galeries...Je n'avais plus le goût de peindre après le dernier salon Libr'art. C'était très désagréable comme sensation car ce n'était pas un manque d'imagination, j'avais des idées pour faire au moins trois séries de 20 tableaux...Non, c'était vraiment un manque de goût car après avoir retardé sous des tas de prétextes, lorsque que je m'installais enfin devant la toile pour réaliser une les nombreuses idées que j'avais dans la tête, le coeur n'y était pas et j'abandonnais avant même de commencer.
Comme je ne peux rester sans rien faire car je me sens très mal quand je ne crée pas, j'ai acheté de la terre et j'ai commencé à modeler et à sculpter. J'ai réalisé d'abord un bas-relief et en attendant que ça sèche pour faire cuire au four (longtemps!) j'ai commencé une autre sculpture. J'ai ainsi trouvé de nouvelles idées qui me serviront peut-être aussi pour la peinture. Je me suis toujours intéressée au relief en trompe-l'oeil et à présent je passe réellement à la 3D. Ça me plaît mais surtout je retrouve cette passion de la création dont je ne peux me passer. C'est comme une drogue, quand je ne ressens pas ce bouillonnement intérieur, cette obsession de créer, je suis en manque et vraiment déprimée. Évidemment, je ne sais pas ce que ça donnera car comme d'habitude je fais mes expériences seule dans mon coin en autodidacte et je dois improviser face aux problèmes rencontrés. Je n'en suis qu'aux balbutiements et tout reste à apprendre mais j'ai cuit et patiné les premières et elles n'ont pas cassé comme on me le prédisait (il suffit d'une bulle d'air, d'une différence d'épaisseur).
Je n'ai qu'une envie, continuer, corriger mes défauts et m'améliorer. J'ai déjà le début d'une petite expérience, j'ai trouvé des trucs à moi et je sais déjà comment faire mieux la prochaine fois...
J'ai appris une chose avec la sculpture: La patience!Contrairement à la peinture où l'on voit le résultat tout de suite, en sculpture il faut toujours patienter! Pour sécher, pour démouler, pour cuire...Je n'ai pas l'habitude d'abandonner quand je rencontre un problème, au contraire, cela me stimule de vouloir le maîtriser.
Le modelage est une activité à contenu symbolique. Dans ses premières manifestations créatrices l'homme a utilisé l'argile brune comme substrat. L'empreinte de ses pas sur le sol glaiseux lui ont appris combien ce matériau se prêtait au modelage. Il s'est enduit le corps à des fins décoratives ou protectrices. Cette matière devait devenir matériau de prédilection pour représenter la forme humaine.
La création d'oeuvre en terre est porteuse de sens caché: l'argile, le limon est générateur de la nature, de la déesse Terre, la grande matrice, Vénus callipyge.
Le nom d'Adam, modelé par le Créateur dans l'argile, est dérivé du mot adamah qui veut dire terre en hébreu.
On y retrouve aussi les 4 éléments:- La terre (argile que l'on modèle, que l'on sculpte), - L'eau (contenue dans l'argile et qui s'évapore au séchage et à la cuisson),- L'air (qui fait sécher la terre), - Le feu (qui cuit la terre et la rend dure et résistante).
Je compte me servir de la terre en peinture, mélanger les deux techniques pour faire des tableaux avec des reliefs...
Je sais, je néglige la peinture... Elle est comme un vieux mari que je délaisse pour un jeune amant.
Comme je ne peux rester sans rien faire car je me sens très mal quand je ne crée pas, j'ai acheté de la terre et j'ai commencé à modeler et à sculpter. J'ai réalisé d'abord un bas-relief et en attendant que ça sèche pour faire cuire au four (longtemps!) j'ai commencé une autre sculpture. J'ai ainsi trouvé de nouvelles idées qui me serviront peut-être aussi pour la peinture. Je me suis toujours intéressée au relief en trompe-l'oeil et à présent je passe réellement à la 3D. Ça me plaît mais surtout je retrouve cette passion de la création dont je ne peux me passer. C'est comme une drogue, quand je ne ressens pas ce bouillonnement intérieur, cette obsession de créer, je suis en manque et vraiment déprimée. Évidemment, je ne sais pas ce que ça donnera car comme d'habitude je fais mes expériences seule dans mon coin en autodidacte et je dois improviser face aux problèmes rencontrés. Je n'en suis qu'aux balbutiements et tout reste à apprendre mais j'ai cuit et patiné les premières et elles n'ont pas cassé comme on me le prédisait (il suffit d'une bulle d'air, d'une différence d'épaisseur).
Je n'ai qu'une envie, continuer, corriger mes défauts et m'améliorer. J'ai déjà le début d'une petite expérience, j'ai trouvé des trucs à moi et je sais déjà comment faire mieux la prochaine fois...
J'ai appris une chose avec la sculpture: La patience!Contrairement à la peinture où l'on voit le résultat tout de suite, en sculpture il faut toujours patienter! Pour sécher, pour démouler, pour cuire...Je n'ai pas l'habitude d'abandonner quand je rencontre un problème, au contraire, cela me stimule de vouloir le maîtriser.
Le modelage est une activité à contenu symbolique. Dans ses premières manifestations créatrices l'homme a utilisé l'argile brune comme substrat. L'empreinte de ses pas sur le sol glaiseux lui ont appris combien ce matériau se prêtait au modelage. Il s'est enduit le corps à des fins décoratives ou protectrices. Cette matière devait devenir matériau de prédilection pour représenter la forme humaine.
La création d'oeuvre en terre est porteuse de sens caché: l'argile, le limon est générateur de la nature, de la déesse Terre, la grande matrice, Vénus callipyge.
Le nom d'Adam, modelé par le Créateur dans l'argile, est dérivé du mot adamah qui veut dire terre en hébreu.
On y retrouve aussi les 4 éléments:- La terre (argile que l'on modèle, que l'on sculpte), - L'eau (contenue dans l'argile et qui s'évapore au séchage et à la cuisson),- L'air (qui fait sécher la terre), - Le feu (qui cuit la terre et la rend dure et résistante).
Je compte me servir de la terre en peinture, mélanger les deux techniques pour faire des tableaux avec des reliefs...
Je sais, je néglige la peinture... Elle est comme un vieux mari que je délaisse pour un jeune amant.
Et maintenant, qu'en pensent et le vieux mari et le jeune amant ??
RépondreSupprimerNon, je blague bien évidemment.
Mais, au-delà de toutes ces raisons, la même interrogation me taraude : comment réussir à avoir autant de talent dans les deux disciplines artistiques ?
J'aurais par exemple beau vouloir quitter l'écriture, je ne réussirais jamais à faire de la calligraphie !!
(Je n'insisterai pas sur les premiers hiéroglyphes que j'ai "dessinés" et les réactions plus qu'amusées de mon épouse et de notre fille ...)
Mais si à force de patience et de volonté vous réussiriez la calligraphie! Vous avez vu ici la "tronche" de mon premier bas-relief? Elle louche et a le nez de travers, la main est trop grande...La clé est la passion. Cela ne doit pas être une corvée. Avec la passion on a l'envie de faire encore et encore, beaucoup, jusqu'à ce que "ça" vienne. 5 ans de travail sans cesse recommencé a été nécessaire entre cette première et celle d'aujourd'hui. Le talent c'est bien mais pas suffisant.
RépondreSupprimerMon prof de musique disait: Un élève qui a du talent mais ne travaille pas assez n'arrivera à rien tandis que celui qui n'en a pas mais travaille beaucoup sera un musicien "honnête". La combinaison idéale est bien sûr travail + talent.