samedi 25 août 2012

Clôture du festival de Spa

C'était ce soir la dernière pièce, ainsi le festival de théâtre se clôture.



Je suis toujours admirative devant les parterres de fleurs et le savoir-faire des jardiniers. Fleurs et couleurs forment des tableaux différents chaque année.







LE NEVEU DE RAMEAU



De : Denis Diderot

                    Adaptation : Michel de Warzée et Stéphanie Moriau

                    Mise en scène : Stéphanie Moriau

                    Avec : Michel de Warzée et Nicolas Pirson

 


Une production de la Comédie Claude Volter



Ecrit vers 1761, souvent remanié, le texte Le Neveu de Rameau ne parut qu’après la mort de son auteur (1713-1784). Diderot signe ici un dialogue à bâtons rompus entre « Moi », l’auteur lui-même, et « Lui », Jean-François Rameau, neveu du célèbre compositeur Jean-Philippe Rameau.
Rameau mène une vie de bohème, imposant sa vision immorale et cynique. Dans cette joute verbale, Diderot pousse Rameau à la réflexion sur la morale et la condition humaine.


Lui et Moi ne correspondent pas à leur biographie. Et leur confrontation perdrait beaucoup de son intérêt si elle n’était pas un dialogue de Diderot avec lui-même, qui fut un bohème dans sa jeunesse désordonnée et désargentée, avant de devenir le moraliste un peu conventionnel qui professait que tous les hommes ont un tic, et que le sien était la morale.

 
 
Voilà, c'était la fin du festival avec une dernière Chimay à la guinguette.

2 commentaires:

  1. La fin d'un festival, mais le début d'un rêve durant tous les mois d'hiver.
    Le neveu de Rameau, quelle belle pièce. Ce devait aussi être magnifiquement interprêté par Pierre Fresnay et Michel Bouquet.
    Bon week-end, Christiana!

    RépondreSupprimer
  2. Je me souviens en avoir lu une partie il y a quelques années : un dialogue platonicien démarré dans un jardin et poursuivi dans des estaminets parisiens (à moins que ce ne soit l'inverse) : effectivement un cossard "immoraliste" (le personnage central de Bel Ami de Maupassant ou celui plus récent - et attachant - d'Orhan Pamuk dans "Le musée de l'innocence") face à quelqu'un qui ne le "lâche pas" et lui fait "se poser des questions" (forcément dérangeantes) sur son monde de valeurs, ses représentations des autres, sa foi éventuelle dans quelque "Vertu" cachée en son existence, etc. Le ton était assez plaisant et j'ai ce petit livre "en cours" dans son édition Librio parmi 50 autres lectures, la plupart "temporairement interrompues mais jamais abandonnées"... Je termine tout de même au fil de sans la plupart de mùes lectures...

    Par ailleurs, suis stupéfié par la richesse et la régularité de ton "Journal de Voyage" (effectivement de modèle stendhalien, et évoquant longuement ses "Chroniques italiennes" que j'ai pas encore lues) : quelle prodigalité !!! Je ne sais plus quoi lire tellement j'ai de retard et crains de dire des bêtises en commentant trop rapidement (inattentivement...).

    Je reviendrai donc, mon Amie !!! Profite...

    RépondreSupprimer

Vous pouvez me laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir.