vendredi 11 mai 2007

Simonetta Vespucci

Avec ses cheveux dorés, son corps mince, sa peau de nacre, sa grâce, elle illumine les chefs-d’œuvre des maîtres du Quatrocentro, Pollaiolo, Ghirlandaio, Piero di Cosimo, Botticelli ou Léonard de Vinci.
Les hommes, depuis, n’ont cessé de rêver d’elle. Singulièrement moderne, elle est encore par-delà les siècles la plus belle fille du monde.
Simonetta Cataneo découvre Florence à seize ans, en épousant Marco Vespucci, cousin D’Amerigo, le célèbre navigateur florentin. Sur cette ville flamboyante, novatrice, excitante, où artistes et mécènes, humanistes et poètes ont tous vingt ans, elle ouvre les yeux. Adulée, courtisée, elle est la Vénus de toutes les fêtes et de toutes les joutes. Du plus modeste au plus illustre, les Florentins en sont fous.
Au premier rang de ses adorateurs, deux frères complices et rivaux, les Médicis, Laurent le Magnifique et Julien, son cadet. Une passion naît entre le Prince et la Muse dans la ville la plus libre d’Italie. Le destin les frappe tous les deux, à deux années d’intervalle, un fatal vingt-six avril.
C’était il y a cinq siècles.

2 commentaires:

  1. Saisissante histoire que je découvre en écrivant un roman... Merci pour votre texte :-)

    RépondreSupprimer

Vous pouvez me laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir.