
Sonnet pour un jardin secret
Chaque nuit d’insomnie je flâne et me promène
Pieds nus dans l’herbe fraîche du doux jardin secret
J’aborde un lieu étrange monde des farfadets
Je suis, cheveux au vent l’étoile qui m’emmène.
Au détour d’un chemin tu m’attends sous un chêne
Nous nous fondons tous deux au cœur de ce sonnet
Et la lune d’argent nous poudre des reflets
D’un halo bleu céleste en observant la scène.
Marchons main dans la main tout droit au clair de lune
Nos ombres qui s’allongent jusqu’à ne faire qu’une
Effleurent en clair-obscur le jardin en émoi
Ta cocotte en papier libérée et magique
S’envole en ce jardin pour toi, rien que pour toi
Laissant à mon réveil un regret nostalgique.